Le syndicat Futpro, représentant des joueuses de première division espagnole, a annoncé dans la nuit du mercredi au jeudi la fin de la grève initiée le 1er septembre pour diverses revendications, dont les salaires. Ces demandes ont été entendues par la Ligue.
« Un accord entre le patronat et les syndicats a été trouvé », selon un communiqué de Futpro. Un salaire minimum de 21 000 euros pour cette saison, augmentant à 22 500 euros pour la saison 2024/2025, a convaincu les actrices de l’élite du football féminin espagnol de reprendre le chemin des terrains plus tôt que prévu. En effet, la grève devait initialement couvrir les deux premières journées de championnat. Si la première, programmée le week-end dernier, n’a effectivement pas eu lieu, la seconde devrait pouvoir se dérouler à partir de ce vendredi.
Cependant, la lutte continue. Cette augmentation des salaires n’est « qu’un début », a déclaré Futpro. Les syndicats demandent maintenant des améliorations des conditions de travail des joueuses. Le congé maternité et un protocole de lutte contre le harcèlement font notamment partie des sujets à négocier.
Ces revendications salariales, « à la hauteur du talent des joueuses », interviennent après la victoire de certaines d’entre elles à la Coupe du monde 2023 avec l’Espagne. Un titre entaché par le baiser forcé de Luis Rubiales, alors président de la fédération espagnole, à Jennifer Hermoso lors de la remise des médailles.
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