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FC Barcelone : Accusations de corruption – Sport

FC Barcelone : Accusations de corruption – Sport

Parce que le FC Barcelone a maintenu des contacts trop étroits avec le deuxième homme du comité d’arbitrage et a payé de belles sommes, des accusations sont portées contre le club. Les conséquences pourraient être graves.

Le parquet espagnol veut faire juger le FC Barcelone et ses ex-présidents Sandro Rosell (2010-2014) et Josep Maria Bartomeu (2014-2018). En toile de fond, les paiements de plusieurs millions de dollars à l’ancien numéro deux du Comité d’arbitrage espagnol, José María Enríquez Negreiro. Il a reçu environ sept millions d’euros du FC Barcelone entre 2001 et 2018. Le Barça avait “conclu et maintenu (au fil des ans) un accord strictement confidentiel avec Enríquez Negreiro” qui a finalement servi à “bénéficier de Barcelone dans les décisions des arbitres dans les matchs du club, ainsi que dans ses résultats en compétition”. Un juge doit maintenant décider d’entendre ou non l’affaire. Cela devrait être une question de forme.

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Outre Rosell, Bartomeu et Enríquez Negreiro, deux anciens dirigeants du club et du Barça en tant que personne morale ont été accusés de “continuation de pratiques commerciales corrompues dans la catégorie des fraudes sportives”, d’abus de confiance et de falsification de documents commerciaux. Ces infractions ne deviennent prescrites qu’après dix ans, c’est pourquoi – étonnamment – l’ex-président Rosell a été dénoncé. Le Barça et Enríquez Negreira ont nié tout acte répréhensible. Ils ont souligné que les paiements étaient des honoraires pour des évaluations inoffensives de juges.

Toutefois, le parquet est parvenu à la conclusion que les paiements facturés n’étaient assortis d’aucune prestation correspondante. Dans sa plainte, le procureur souligne que la commission espagnole des arbitres CTA est responsable de la nomination des arbitres dans la ligue et des promotions et relégations des arbitres.

Football en Espagne : L'ancien président du Barça suspecté : Sandro Rosell.

L’ancien président du Barça suspecté : Sandro Rosell.

(Photo : David Ramos/Getty)

La grande question est de savoir quelles conséquences peuvent découler de l’affaire. Le Barça ne peut pas être poursuivi en vertu du droit du sport. Mais le journal L’avant-garde a publié vendredi un article selon lequel en cas de condamnations pour pratiques commerciales corrompues, la loi pénale pourrait être mise sous séquestre – ou punie d’une relégation forcée et même de la dissolution du club. Du point de vue du Barça, un tel cas équivaudrait à un super effondrement. Cela est considéré comme peu probable car il faudrait prouver spécifiquement que les arbitres ont effectivement été achetés. La situation est beaucoup plus complexe en ce qui concerne la participation à la Ligue des champions.

L’organisateur, l’Union européenne de football Uefa, pourrait s’abstenir d’admettre le Barça en Ligue des champions. Le règlement des compétitions stipule qu’un club souhaitant participer à des compétitions européennes “ne doit pas être impliqué dans des activités susceptibles d’influencer illégalement le résultat sportif d’un match national ou international”.

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