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Espagne 2 – Ecosse 0 : L’Espagne respire pour Morata

Espagne 2 – Ecosse 0 : L’Espagne respire pour Morata

2023-10-12 23:55:30

Il est temps de Morata. Tant d’années plus tard, tant de buts manqués, de transferts et de plaisanteries accumulées, l’attaquant de l’Atlético est désormais la solution. L’Espagne insuffle son avenir vers Coupe d’Europe pour le but de l’homme en état de grâce qui a fait tomber l’Écosse.

Il y a de la passion dans les tribunes lorsque les hymnes montent sur scène. Les Écossais lient leurs bras et leurs mains, chantent à pleins poumons, ressentent leur pays. Séville, la ville qui ne manque jamais de ressentir, chante l’inévitable « lo, lo, lo » de la chanson qui accompagne l’Espagne. Il est difficile de comprendre que l’hymne espagnol ne contienne pas de paroles permettant de l’interpréter. Après tout, presque tout le monde aime chanter quand il est heureux.

Le public sévillan est prédisposé à un soutien inconditionnel, même si la sélection proposée par Luis de la Fuente, le toucher, l’association, la pression, la manipulation propre et la rigueur tactique, ne correspondent pas tout à fait aux émotions du supporter. Comme il n’y a pas de passion débordante sur l’herbe, la paroisse s’amuse à faire la vague et à se moquer des Ecossais qui annulent le balancement des bras levés lorsque la vague passe dans leur secteur.

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La sélection s’entend de Rodri, le champion de la Ligue des Champions, qui exerce une influence totale sur le jeu offensif de l’équipe. Le ballon et le jeu deviennent plus clairs au fur et à mesure qu’il passe dans l’axe de Manchester City, qui trouve une continuité dans la poussée de Gavi et le pied gauche judicieux de Merino.

Mais Oyarzábal ne figure pas dans l’équipe, qui est censée être décisive dans les grands matchs et offre souvent une impression très froide. Sa technique et sa vision sont incontestables, son influence est discutable.

Première partie sans vertige

Le modèle espagnol est une version de possession similaire à la méthode Luis Enrique. Mais dans la première partie il n’y a pas de vertige, pas d’électricité, pas de rock and roll. Une équipe très stagnante qui ne franchit pas la ligne choliste que propose l’Ecosse. Rival coriace comme le granit, cherchant la domination aérienneDykes les gagne tous, les touches de Tomás Reñones ciblent la surface et torpillent le chronomètre avec des simulations, des pertes et des retards délibérés qui irritent les Espagnols.

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Ferrán a lancé le ballon à côté, seul devant le gardien, dès la 1ère minute. Mikel Merino a tiré sur le poteau à la 34ème minute. Sans but, l’Espagne a commencé à ressentir les sueurs froides de la rencontre, le passage des minutes, l’immobilité le verrouillage des Britanniques et l’anxiété de l’avenir.

Le pouls de De la Fuente ne tremble pas. À la mi-temps, il passe au nuageux Oyarzábal et remet le numéro 10 à Bryan Zaragoza, le faussaire qui a rendu fou le Barça. Une manière de tenter de bousculer le jeu qui ne fonctionne pas, car le gamin invente un mouvement puis reste coincé. L’Espagne est coincée dans un football horizontal, dépourvu de piquant, des joueurs découpés par un motif. Il ne voit pas le jour car il n’y a pas de but salvateur ni le football fluide ou énergique, au moins différent, qui est nécessaire pour vaincre l’Écosse.

L’arbitre donne un coup de main à l’Espagne sur un but refusé pour hors-jeule VAR se retrouve cette fois en face après la terrible erreur de Carvajal, qui s’énerve, concède la faute dangereuse et charge avec le carton.

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Il y a déjà de la tension dans l’atmosphère, la tragédie qui se fait sentir comme diraient les classiques, un match nul ou pire une défaite contre un rival qui joue de manière rudimentaire mais pratique. Navas de Carvajal, Sancet Pour le Mérinos, le coach cherche et ne trouve pas le passage à la chaleur.

Dans cet effort confus, qui s’enlise dans les passes médianes, sans recourir aux tirs extérieurs, trop de centres latéraux, la clarté est obtenue. Un bon service de Navas et un splendide déplacement au trou de Morata, footballeur inspiré, magnifique tête, abattue. C’est votre heure. Le but se calme, l’Ecosse se divise, Sancet marque le deuxième.



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