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ENTRETIEN. Aymerik Tessier (Montauban kick-boxing): “Je pars en Turquie sûr de mes forces”

ENTRETIEN. Aymerik Tessier (Montauban kick-boxing): “Je pars en Turquie sûr de mes forces”

l’essentiel
Le pensionnaire du Montauban kick boxing (MKB) dispute sa deuxième grande compétition avec son nouveau club cette semaine.

S’il s’est illustré dans le noble art pendant de longues années, Aymerik Tessier se débrouille également très bien en pieds-poings depuis qu’il a rejoint le Montauban kick boxing (MKB). Après une première Coupe du monde avec l’équipe de France en full il y a quelques mois, c’est cette fois au championnat d’Europe qu’il s’attaque.

Vous retournez en Turquie ?

Ma première expérience de full avec l’équipe de France c’était déjà en Turquie, à Istanbul, mais là, on va à Antalya.

Cette première Coupe du monde a été un bon ou un mauvais souvenir ?

(sourire) Je décroche une belle médaille de bronze mais une médaille peut-être un peu amère. Je bats un premier Turc, puis l’un des favoris, avant de tomber contre le champion d’Europe et champion du monde, un autre Turc. Je reste frustré de cette défaite car je me fais arrêter avant la limite, au premier round. Je suis touché mais on m’arrête direct, sans me compter, ce qui est normalement le cas. Je n’étais pas inconscient du tout, et j’aurais dû continuer. Mais le champion d’Europe est Turc, alors ça peut aider de boxer à la maison. J’y retourne avec un petit goût de revanche car j’estime que je ne suis pas allé au bout de ce que je pouvais faire. J’espère prouver cette fois que je peux aller au bout car bien évidemment c’est le titre que je vise dans ma catégorie des 86 kg.

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Cette sélection a-t-elle été facile à décrocher ?

Ça s’est bien passé en Coupe du monde, puis les différents stages que j’ai pu faire aussi. En septembre, il y a eu les sélections pour constituer l’équipe et ils m’ont gardé (sourire). Je suis très heureux car la place n’est jamais acquise ; il faut toujours montrer qu’on a sa place.

La compétition démarre ce vendredi 11 novembre. La pression monte ?

J’ai encore quelques petits kilos à perdre (sourire). La pression était là mais plus on se rapproche de l’événement et plus cette pression se transforme en excitation. Je n’ai plus l’appréhension de savoir où je mets les pieds. La Coupe du monde m’a permis de lever cette appréhension. Je sais que j’ai le potentiel de faire des résultats ; c’est plus facile pour moi de me projeter.

Vos adversaires, ce sont les mêmes ?

Certains oui. Ils me connaissent aussi. En haut de la pyramide, tout le monde se connaît.

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C’est quoi cette marche à franchir pour aller chercher l’or ?

Acquérir toujours plus d’expérience au niveau international. C’est ma première réelle année en pieds-poings ; mon troisième combat c’était en Coupe du monde. Je pense que c’est du jamais vu en équipe de France.

Que peut changer cette compétition pour vous ?

Beaucoup de choses. Cela peut m’ouvrir les portes du statut de haut niveau, me permettre de cotiser pour ma retraite. Je ne vais pas gagner ma vie avec ça mais ça peut changer des choses dans la vie de tous les jours.

Votre club a intégré le complexe Jacques-Chirac. Ça change quoi ?

(Tout sourire) Je suis à la salle très souvent, au MKB mais aussi au club de boxe anglaise. Le ring, les sacs, l’espace, tout est parfait ici.

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