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Éditorial de l’ARA sur l’enquête sur l’indépendance du PDG PSC

Éditorial de l’ARA sur l’enquête sur l’indépendance du PDG PSC

2023-11-17 23:39:49

L’enquête des PDG publiée au lendemain de l’investiture de Pedro Sánchez revêt une importance particulière, car elle dépeint un scénario différent de celui que nous connaissons actuellement. Il est vrai que les sondages avaient déjà détecté depuis un certain temps le bon moment du PSC en Catalogne, confirmé également par les bons résultats aux élections municipales et, surtout, aux élections générales. Et en parallèle, les problèmes d’indépendance en général se sont posés. La baisse de l’ERC dans les ligues municipales et espagnoles, ainsi que la stagnation des Junts et les mauvais résultats de la CUP, étaient déjà un signe d’avertissement. Or, l’enquête du PDG nous apprend que le PSC serait de loin la première force au Parlement, avec entre 39 et 45 sièges, et romprait ainsi l’égalité avec l’ERC qui s’était produite jusqu’à présent dans les sondages et aussi dans les élections. Parlement, où ils disposent tous deux de 33 sièges. Les Républicains resteraient plus ou moins les mêmes, avec entre 29 et 34 sièges, tandis que dans ce cas ce seraient les Junts qui connaîtraient une baisse plus prononcée et passeraient des 32 actuels à entre 19 et 24. Ceci, ajouté au La diminution du CUP, qui pourrait perdre jusqu’à 5 sièges et en conserver 4, signifie que, pour la première fois depuis de nombreuses années, l’indépendance pourrait perdre la majorité au Parlement.

Il est vrai que cette majorité, qui est celle qui a voté pour l’investiture du Père Aragonès en 2021, n’est désormais plus opérationnelle au Parlement, notamment suite au départ des Conseils gouvernementaux. Mais cela ne l’empêchera pas d’être un événement politiquement significatif. De plus, sans cette somme possible, toutes les autres alternatives passeraient par un gouvernement avec le PSC et la figure de Salvador Illa, dont l’objectif principal est de reconquérir la présidence de la Generalitat pour les socialistes. En fait, les bons résultats du CPS en Catalogne sont le grand argument de Pedro Sánchez pour justifier sa politique de détente avec l’indépendance. Et placer Illa sur la Plaça de Sant Jaume, renversant un président indépendantiste, serait pour lui un triomphe très important.

Il est clair que l’indépendance a un mauvais côté en jeu et elle est obligée de réfléchir aux raisons qui ont conduit le PSC à être actuellement le parti central en Catalogne : non seulement il remporte les élections législatives avec une marge et c’est la première force (avec des voix) au Parlement, mais elle contrôle les principales mairies du pays et le puissant Conseil provincial de Barcelone, en plus d’avoir une présence très significative au sein du gouvernement espagnol. Il faut admettre que le tandem Sánchez-Illa a créé en Catalogne un trou qui ne s’était pas produit depuis longtemps. Maintenant, l’expérience montre qu’on ne peut rien dire tant que ce n’est pas dans le sac et bien ficelé, et que beaucoup de choses peuvent se produire d’ici les prochaines élections catalanes. Il reste à voir quels effets l’amnistie aura, par exemple, et comment elle affectera la direction du parti. Il faudra également voir si ERC et Junts tirent des revenus de leurs pactes avec le PSOE, une fois qu’il aura été démontré que seule l’arithmétique pousse les socialistes vers des concessions dans des domaines tels que l’autonomie gouvernementale. Il est encore temps, mais ce qui est clair, c’est que le CPS a déjà surmonté la crise qui l’a fait toucher le fond au cours du processus.

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