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deux ans après l’incendie du Pignada, les pompiers touchent enfin le montant d’une cagnotte de soutien

deux ans après l’incendie du Pignada, les pompiers touchent enfin le montant d’une cagnotte de soutien

La somme est le fruit d’une cagnotte en ligne lancée par Gilles Defoly en juillet 2020, sous le choc de la disparition de ce patrimoine naturel. « Nous proposons une cagnotte pour soutenir [les pompiers]l’intégralité sera reversée à l’Amicale des sapeurs-pompiers d’Anglet, pouvait-on lire sur la page Facebook de l’agence immobilière. Vous pouvez participer en toute sécurité. » 24 personnes avaient contribué. Le 22 août, un autre message Facebook annonçait une remise pour le 14 septembre 2020. Puis plus rien.

Capture d’écran Facebook

« En apprenant l’initiative, nous avons été émus, évidemment, explique Christian Bidegain. Le conseil d’administration de l’association avait décidé d’allouer la somme au reboisement du Pignada et j’avais même prévenu Claude Olive, le maire d’Anglet. Trop vite. C’est devenu de plus en plus compliqué de les avoir au téléphone. » Le président de l’Amicale se fend d’une lettre de rappel le 21 mai 2021. Il écrit envisager une remise de la somme à l’occasion d’une réception à la caserne, devant un parterre d’invités et en présence de la presse. « Je reste joignable à tout moment », précise-t-il. Nouvelle tentative de contact en juillet, un peu avant les Fêtes de Bayonne. Les mois passent. Puis les années. En vain.

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L’image des pompiers

Le ton est moins sympathique le 9 décembre 2022. Les pompiers fêtent la Sainte-Barbe. Christian Bidegain annonce, dans son discours, être toujours sans nouvelle de la cagnotte. « C’est le black-out. » Avec la désagréable impression « d’être baladé ». « C’est d’autant plus insupportable que l’on utilise l’image des sapeurs-pompiers pour inciter les gens à donner. » Une question de principe, même si la somme reste modeste.

Contacté par « Sud Ouest » le 14 décembre, Gilles Defoly annonce ordonner le paiement dans la foulée. « Le rendez-vous devait être pris, mais ça ne s’est pas fait », précise-t-il par téléphone quelques jours plus tard. Une question d’agendas difficiles à faire concorder. « J’ai fait un virement. Ce n’est pas la démarche qui me paraissait la plus sympathique, mais si le seul intérêt était de récupérer l’argent, c’est fait. » Le professionnel de l’immobilier, qui a revendu l’agence qui porte toujours son nom début 2021, « ne souhaite pas discuter ou polémiquer ». Dans un mail adressé à Christian Bidegain, il se dit « encore désolé pour ce trop grand retard ».

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