Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 17:57
Environ 16 000 restes osseux sont aujourd’hui enterrés à Berlin. Il peut s’agir en partie des restes de victimes d’expériences nazies. Les restes osseux ont été retrouvés lors de fouilles sur le campus de l’Université libre de Berlin.
Les ossements humains et animaux ont été découverts lors de travaux de restauration qui ont débuté en 2015. Un institut de recherche scientifique était situé sur le site du campus universitaire de 1927 à 1945. Cette Kaiser-Wilhelm-Gesellschaft a mené des recherches sur les armes et «l’amélioration raciale», entre autres.
On ne sait pas à qui appartiennent les restes osseux
Les chercheurs ont déterminé que les restes osseux appartiennent à des hommes et des femmes de tous les groupes d’âge. L’université dit qu’ils sont victimes de crimes. Il peut s’agir de victimes coloniales, mais aussi de victimes nazies. L’université dit qu’elle ne peut pas relier exactement les restes osseux à des crimes spécifiques dans l’histoire. Il n’est pas non plus possible de savoir à qui appartiennent les restes osseux.
“Diviser les victimes en groupes ne ferait finalement que répéter les méthodes et les idéologies racistes du passé”, a déclaré Günter Ziegler, directeur de l’Université de Berlin.
Pas d’autre enquête
Des organisations représentant les intérêts d’éventuelles victimes telles que des Juifs, des Sintis, des Roms ou des Herero de Namibie ont convenu qu’aucune autre recherche ne serait effectuée sur les restes osseux.
Dans un cimetière près du campus universitaire, les restes osseux ont été enterrés aujourd’hui dans cinq petits cercueils. Quelque 230 invités ont assisté aux funérailles publiques.
