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Des coiffeurs à Châteaubriant décident de fermer leurs salons le samedi après-midi pour faire face à une pénurie de personnel et aux nouveaux modes de consommation

Des coiffeurs à Châteaubriant décident de fermer leurs salons le samedi après-midi pour faire face à une pénurie de personnel et aux nouveaux modes de consommation

C’est une première à Châteaubriant, les propriétaires de deux salons de coiffure, Pierrick et Emmanuelle Trimaud, vont fermer leurs établissements, Systeme coiffure et Phila coiffure, les samedis après-midi. Non seulement ils n’ont plus assez de clients les samedis, mais ils ont aussi beaucoup de mal à recruter des coiffeurs qui veulent désormais profiter de leurs week-ends. Un changement d’ère ressenti depuis la crise sanitaire.

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Cette décision, le couple a eu du mal à la prendre, reconnaît Pierrick Trimaud, mais elle est “le fruit d’une mûre réflexion”. “On sent que dans les métiers de service, il y a une problématique de recrutement due au fait de vouloir se dégager du temps. Et tout le monde en a besoin finalement : autant nous que les collaborateurs, et que la clientèle. Du coup, ça change un peu la façon de consommer” explique-t-il.

Le coiffeur précise que les gens viennent plus souvent en semaine et moins souvent le week-end. “En fait, la plupart des clients viennent le samedi après-midi par défaut. On est déjà dans le week-end. On vient de déjeuner et de faire un tas de choses. Alors aller une heure ou deux chez les coiffeurs, c’est plus compliqué.”

Les coiffeurs s’adaptent

Fermer son salon le week-end, la démarche se développe petit à petit. Le fruit d’une adaptation des professionnels de la coiffure aux nouveaux modes de consommation. “On voit aussi maintenant dans les salons de coiffure des gens qui ferment à partir de 14 h le samedi, mais pour autant font des nocturnes. Parce que les clientes changent aussi. Les modèles économiques changent. Donc il faut s’adapter” souligne Magalie Barantin, présidente de l’UNEC des Pays de la Loire (l’Union nationale des entreprises de coiffure).

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Un compromis qui pourrait permettre aux salons de devenir plus attractifs, afin d’attirer de nouveaux salariés ou de les fidéliser. Dans leurs établissements à Châteaubriant, Pierrick et Emmanuelle Trimaud sont à la recherche d’un coiffeur en CDI, d’un CDD longue durée et d’un contrat en apprentissage.

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