Depuis quelques années, la question de la présence de locaux de prière à l’école fait débat au Québec. Le gouvernement provincial, sous l’impulsion de la ministre de la laïcité, S. Drainville, a opté pour une solution radicale en décrétant l’interdiction de ces espaces dans les établissements scolaires. Une décision qui a suscité de vives réactions de la part des associations musulmanes, qui y voient une atteinte à leur liberté de culte et une stigmatisation de leur communauté. Cet article se propose de passer en revue les arguments avancés par ces dernières pour répliquer au projet de loi et de questionner l’opportunité d’une telle mesure à l’heure de la diversité religieuse en milieu scolaire.
Plusieurs associations musulmanes au Québec ont exprimé leur déception et leur indignation face à la directive du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, visant à interdire les locaux de prière dans les écoles. Elles ont également déploré le manque de consultation et annoncé leur intention de prendre la voie du droit pour lutter contre cette décision. Le cofondateur du Centre culturel islamique de Québec a appelé le ministre à discuter et à travailler avec les leaders musulmans pour trouver des solutions plutôt que de passer des lois unilatérales. Le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a quant à lui indiqué qu’il n’a pas l’intention de publier une directive similaire pour les cégeps et les universités. Le ministre de l’Éducation a pour sa part annoncé qu’il rendrait sa directive publique « dès que possible ».
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