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Des artistes se font passer pour des Autochtones pour surfer sur la vague

Des artistes se font passer pour des Autochtones pour surfer sur la vague

Vous souvenez-vous des lutteurs de petite taille Little Beaver et Sky Low Low, qui ont connu leur heure de gloire dans les années 70, aux côtés du Géant Ferré et des Poudrés d’Hollywood ?

On disait qu’ils étaient Autochtones.

Or, il n’y avait pas plus de sang bleu dans les veines du Roi du matelas qu’il n’y avait du sang autochtone dans les leurs.

Little Beaver s’appelait Lionel Giroux et était né à Saint-Jérôme, alors que Sky Low Low s’appelait Marcel Gauthier et avait vu le jour à Montréal.

Même chose pour Iron Eyes Cody, le célèbre chef cherokee qui pleurait dans une pub contre la pollution diffusée aux États-Unis en 1971, qui s’appelait en fait Espera Oscar de Corti et qui était… Italien.

UNE FABRICATION

Un autre nom vient de s’ajouter à la longue liste des faux Amérindiens : Buffy Sainte-Marie.

Auteure-compositrice-interprète de renommée mondiale (on lui doit la célèbre chanson Là où nous appartenons vous filmez Un officier et un gentleman), cette artiste âgée de 82 ans s’est fait passer pour une Autochtone toute sa carrière.

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Or, la CBC vient de publier un long reportage dévastateur démontrant, preuves et témoignages à l’appui, que cette égérie des droits des Amérindiens qui disait être membre de la nation crie est aussi Autochtone que Boucar Diouf est Suédois.

« Je suis née sur une réserve crie en Saskatchewan et j’ai été adoptée par un couple d’Américains vivant au Massachusetts », ne cessait-elle de répéter en entrevue.

C’est complètement faux, ont dit des membres de sa famille. Selon son certificat de naissance, Buffy Sainte-Marie est née aux États-Unis de parents blancs.

Rappelons qu’au cours de sa carrière, madame Sainte-Marie a remporté plusieurs prix récompensant des artistes autochtones, dont quatre Canadian Aboriginal Music Awards, deux Aboriginal Peoples’ Choice Music Awards, quatre prix Juno récompensant une artiste autochtone et quatre Indigenous Lifetime Achievement Awards!

Elle est même apparue sur un timbre du Canada portant des bijoux et des accessoires culturels (plumes, colliers, etc.) associés aux Premières Nations.

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C’est comme la pseudomilitante apache Sacheen Littlefeather, qui est allée chercher l’Oscar que Brando avait remporté pour Le Parrain et qui était en fait… une Mexicaine nommée Marie Louise Cruz.

SURFER SUR LA VAGUE

Que voulez-vous : c’est cool, être Autochtone !

Alors, pas étonnant que des artistes qui n’ont aucun ancêtre autochtone dans leur arbre généalogique s’en inventent !

Surtout qu’aujourd’hui, il y a plein d’avantages à faire partie des Premières Nations. Tu as plus de chances de recevoir une bourse ou une subvention de recherche, par exemple, ou d’être considéré pour un poste…

Si en plus tu es trans et Autochtone, bingo ! Deux cases de cochées sur ta demande !

Demain, lorsque vous expliquerez à votre enfant pourquoi il ne peut pas se déguiser en chef apache pour l’Halloween, ayez une petite pensée pour Buffy Sainte-Marie, qui a connu une grande carrière internationale en surfant sur une culture et en s’appropriant une Histoire qui n’étaient pas les siennes.

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Madame Sainte-Marie devra-t-elle retourner les prix qu’elle a gagnés et les honneurs qu’on lui a remis ?

Quelque chose me dit que non…

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