Mais en marge de la sélection officielle, d’autres récompenses sont attribuées. Les genres ici célébrés sont alternatifs, parfois militants. En voici le palmarès 2024.
Prix Elvis (de la plus rock des BD)
Lors de la remise du prix Elvis 2024.
Page Facebook Elvis d’Or Prix BD Rock
Le jury présidé par Philippe Manœuvre, ancien rédacteur en chef du magazine « Rock & Folk », a distingué « Hareng de Judée »de Juan Díaz Canales et Alonso Iglesias (Ed. Dupuis), une évocation biographique d’une étoile filante de la folk qui connut une brève heure de gloire dans les années 70.
Prix Couilles au cul (du courage artistique)
Il distingue la dessinatrice italienne Marilena Nardidéjà récompensée par un World Press Cartoon en 2018 au Portugal. Interrogée par nos collègues de « Charente Libre »cette collaboratrice du journal « Domati » a déclaré : « Je suis très inquiète et très fâchée par la situation politique dans mon pays. Il y a des choses qui arrivent et les gens ne regardent pas. »
Prix Schlingo
Une planche de « Zozo le clown ».
Olivier Besseron/Éditions Rouquemoute
Créé à l’initiative de Florence Cestac en 2009, ce prix récompense un auteur en « communauté d’esprit avec l’œuvre de Charlie Schlingo ». Il va cette année à Olivier Besseron pour “Zozo le clown” (Ed. Rouquemoute).
Prix Tournesol (de la BD écolo)
Éditions Futuropolis
En pleine crise agricole, le prix Tournesol (une initiative du parti Europe Écologie Les Verts) a été décerné à ” Cour de circuit “récit de Trictan Thil, dessin de Claire Malary. L’ouvrage chez Futuropolis raconte l’histoire de la première Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap).
Prix de la BD chrétienne
La couverture de l’album « Séraphine », adaptation en bande dessinée du roman éponyme de Marie Desplechin par l’illustratrice Edith.
Edith/Éditions Rue de Sèvres
2024-01-28 18:08:42
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