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Déchets nucléaires : l’expulsion des as va au tribunal

Déchets nucléaires : l’expulsion des as va au tribunal

2023-11-01 19:00:00

Les projets de valorisation des déchets nucléaires de l’ancienne mine de sel d’Asse n’avancent pas.

Photo : dpa/Julian Stratenschulte

Depuis plus de dix ans, la loi sur l’énergie atomique stipule que l’installation de stockage de déchets nucléaires délabrée d’Asse, dans le district de Wolfenbüttel, en Basse-Saxe, doit être fermée immédiatement. La fermeture devrait intervenir après la récupération des déchets radioactifs qui y sont stockés. Mais presque rien ne s’est passé depuis, se plaignent les habitants et les initiatives citoyennes. Ils veulent maintenant accélérer les choses devant les tribunaux.

Un habitant de la mine a déposé une plainte auprès du Tribunal administratif supérieur de Basse-Saxe (OVG) à Lunebourg contre la Société fédérale de stockage final (BGE), comme l’a annoncé l’association critique pour l’énergie nucléaire « aufpASSEn ». En tant qu’exploitant de l’Asse, l’entreprise fédérale est responsable de la récupération des déchets radioactifs. Les militants de « aufpASSEn » soutiennent le procès qui, selon le porte-parole du tribunal, est désormais parvenu à l’OVG.

Entre 1967 et 1978, environ 126 000 barils contenant des déchets radioactifs et chimiques ont été introduits dans l’ancienne mine de sel d’Asse II ; certains conteneurs ont simplement été déversés dans les chambres de stockage. L’ensemble de la structure de la mine étant instable et risquant de déborder d’eau, les déchets nucléaires doivent être valorisés. Les puits voisins Asse I et Asse III étaient déjà comblés et abandonnés.

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Treize ans après la comparaison des options dite Asse II, selon laquelle la valorisation des déchets nucléaires était l’option la plus sûre pour fermer la mine, le BGE n’a toujours pas présenté de concept, se plaint Heike Wiegel du comité « aufpassEn ». Les plans sont encore au stade de projet. Jusqu’à présent, ni la récupération ni le déclassement n’ont été demandés, même si les dommages environnementaux et les risques sanitaires nécessitent une action rapide. «Le puits Asse II risque d’être inondé», prévient Wiegel.

La plaignante Anja Haase rapporte que de nombreux habitants et voisins de la décharge nucléaire s’inquiètent depuis longtemps de la santé de leurs familles et de l’impact sur la nature. “Notre patience est finalement à bout de dix ans après l’entrée en vigueur de la loi”, souligne Haase. “Nous comptons désormais sur le fait que nous pourrons enfin obtenir une accélération par l’intermédiaire du tribunal administratif supérieur de Lunebourg.”

Il y a quelques jours, le ministre de l’Environnement de Basse-Saxe, Christian Meyer (Alliance 90/Les Verts), a également plaidé en faveur d’une accélération de la valorisation des déchets nucléaires. Son ministère a déjà augmenté ses effectifs pour fournir un soutien technique au rapatriement. Les conditions dans la mine sont intolérables. » L’installation doit être évacuée et fermée rapidement et en toute sécurité. Les habitants de la région vivent depuis assez longtemps avec ce fardeau sous terre. » Le Land de Basse-Saxe est responsable des autorisations dans le cadre du processus de démantèlement.

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Le BGE souligne que la dépollution d’une installation souterraine de stockage de déchets nucléaires serait une première mondiale qui doit être soigneusement planifiée. Il faudrait entre autres choses des machines spécialement conçues. Interrogée sur le procès, une porte-parole a simplement déclaré que le BGE tenait compte dans ses actions de « l’exigence d’immédiateté » de la loi sur l’énergie atomique. Le forage est actuellement en cours pour un nouveau puits 5, par lequel les déchets radioactifs seront remontés à la surface. Selon le BGE, la récupération devrait débuter en 2033.

Les déchets nucléaires valorisés doivent ensuite être stockés dans un premier temps dans une installation de stockage provisoire pendant de nombreuses années. Il existe également un différend entre l’opérateur et les initiatives citoyennes sur le lieu. Alors que le BGE a choisi une zone à proximité du puits d’Asse afin d’éviter des trajets de transport plus longs et qu’il étudie déjà cette question, les habitants et les initiatives sont également en faveur de sites plus éloignés d’Asse. Cela réduirait l’exposition aux radiations des personnes vivant à proximité de la mine.

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Le ministre de l’Environnement du Land Meyer souligne à son tour que l’accord de coalition exigeait une clarification ouverte mais aussi rapide de la décision de stockage provisoire. Il attend du gouvernement fédéral qu’il prenne davantage en compte les arguments et les préoccupations de la région : “La déclaration du gouvernement fédéral et du BGE selon laquelle ils ne souhaitent pas procéder à une comparaison provisoire des lieux de stockage est incompréhensible.” les déchets et les dangers qui y sont associés – d’autant plus qu’ils provenaient du territoire fédéral et non de la région.

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