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De nouvelles thérapies démontrent un avantage réel par rapport au sorafenib dans le CHC de première ligne

De nouvelles thérapies démontrent un avantage réel par rapport au sorafenib dans le CHC de première ligne

Les nouvelles thérapies de première ligne ont démontré une amélioration réelle de la survie et des réponses par rapport au sorafénib (Nexavar) chez les patients atteints de carcinome hépatocellulaire (CHC), selon une affiche présentée au Symposium 2023 sur les cancers gastro-intestinaux.1

L’essai rétrospectif a évalué 370 patients atteints de CHC en Alberta, au Canada, qui ont été traités avec un traitement systémique de première intention. Le groupe de patients qui ont reçu un traitement entre janvier 2008 et juillet 2018 a été étiqueté comme l’ère du sorafenib. Ceux traités d’août 2018 à décembre 2021 ont été qualifiés d’ère post-sorafenib, car le lenvatinib (Lenvima) n’était disponible qu’à partir d’août 2018 pour les patients au Canada.

En plus de l’approbation du lenvatinib suite à l’essai REFLECT (NCT01761266), l’atezolizumab (Tecentriq) plus le bevacizumab (Avastin) ont également montré une efficacité améliorée chez les patients atteints de CHC dans l’essai IMbrave150 (NCT03434379) publié en 2020.2,3

Les chercheurs, de l’Université de Calgary à Calgary, en Alberta, ont analysé la survie globale (OS), la survie sans progression (PFS) et le taux de réponse évalué par le clinicien (RR) pour cette étude. Dans le groupe de l’ère sorafenib (n = 230), le suivi médian était de 9,6 mois contre 11,0 mois dans le groupe de l’ère post-sorafenib (n = 142). La durée médiane du traitement était de 3,2 mois contre 4,8 mois, respectivement.

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Dans cette analyse, la SG médiane était de 9,8 mois (IC à 95 %, 8,4-11,8) à l’ère du sorafénib contre 17,0 (IC à 95 %, 12,4-22,7) à l’ère post-sorafenib (P < .0001). La SSP médiane était de 3,8 mois (IC à 95 %, 3,2-4,6) contre 7,9 (IC à 95 %, 5,8-10,9), respectivement (P < .0001). Il y avait un RR de 15 % chez les patients de l'ère sorafenib et de 26 % chez les patients de l'ère post-sorafenib (P = .02).

Quatre-vingt-dix-sept pour cent des patients de l’ère du sorafénib ont reçu du sorafénib et 3 % en ont reçu d’autres. Les patients de l’ère post-sorafenib ont reçu du sorafenib (23 %), du lenvatinib (51 %), de l’atezolizumab/bevacizumab (22 %) ou d’autres (3 %). Soixante-deux pour cent des patients sous sorafénib ont arrêté le traitement en raison de la progression de la maladie, 23 % en raison de la toxicité, 7 % en raison du décès et 6 % en raison du choix du patient. Chez les patients de l’ère post-sorafenib, 50 %, 39 %, 4 % et 7 %, respectivement, ont arrêté pour ces raisons.

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Les données démographiques des patients ont montré que l’âge médian des patients était de 63 ans pour l’ère du sorafénib et de 64 ans après l’ère du sorafénib. Environ 80 % des patients étaient des hommes dans les deux groupes, et la majorité n’étaient pas d’Asie de l’Est avec un indice de performance ECOG de 0 ou 1, un Child-Pugh A, un cancer du foie de la clinique de Barcelone de stade C et un score d’albumine-bilirubine de grade 2.

La cause la plus courante de maladie hépatique dans les deux groupes était l’hépatite C, suivie de la consommation excessive d’alcool et de l’hépatite B. Quarante pour cent des patients du groupe sorafenib avaient une thrombose tumorale/invasion macrovasculaire contre 32 % du groupe post-sorafenib. Il y avait 17 % et 7 % d’envahissement de la veine porte principale dans les périodes sorafenib et pos-sorafenib, respectivement.

“Cette étude affirme que les progrès réels qui ont été réalisés dans l’amélioration des résultats de [patients with] CHC grâce aux progrès du traitement systémique au cours des 15 dernières années », ont conclu les auteurs de l’étude.

Références

  1. Lim C, Amaro CP, Ding PQ, Cheung WY, Tam VC. Résultats des patients atteints de carcinome hépatocellulaire (CHC) traités à l’ère du lenvatinib (LEN) et de l’immunothérapie (2018-2021) par rapport à l’ère du sorafénib (SOR) (2008-2018). J Clin Oncol. 2023 ;41(supplément 4)553. doi:10.1200/JCO.2023.41.3_suppl.553
  2. Kudo M, Finn RS, Qin S, et al. Lenvatinib versus sorafenib dans le traitement de première intention des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire non résécable : un essai randomisé de non-infériorité de phase 3. Lancette. 2018;391(10126):1163-1173. doi:10.1016/S0140-6736(18)30207-1
  3. Finn RS, Qin S, Ikeda M, et al. Atezolizumab plus bevacizumab dans le carcinome hépatocellulaire non résécable. N anglais J méd. 2020;382(20):1894-1905. doi:10.1056/NEJMoa1915745
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