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Dani Alves avoue désormais devant le juge qu’il y a eu pénétration en boîte de nuit, mais affirme que la relation était consensuelle | Société

Dani Alves avoue désormais devant le juge qu’il y a eu pénétration en boîte de nuit, mais affirme que la relation était consensuelle |  Société

2023-04-17 15:12:19

L’audience au tribunal de Barcelone au cours de laquelle Dani Alves a tenté, sans succès, d’obtenir la liberté provisoire.Quique García (EFE)

Le footballeur Dani Alves a tenté lundi de convaincre le juge que ce qui s’est passé dans une salle de bain de la discothèque Sutton à Barcelone n’était pas un viol, mais une relation sexuelle consentie entre adultes. L’ancien joueur du FC Barcelone a comparu, pour la deuxième fois et de sa propre initiative, devant le magistrat qui l’instruit pour agression sexuelle. Dans une déclaration d’une demi-heure seulement, dans laquelle il a répondu à toutes les parties, Alves a reconnu pour la première fois qu’il y avait pénétration, mais il a insisté sur le fait que la relation était consensuelle et qu’il y avait une “tension sexuelle” et un intérêt mutuel entre lui et la jeune fille de 23 ans qui a signalé le viol.

Un manque de coordination entre le tribunal et les Mossos a fait arriver Alves en retard pour la déclaration. La police l’a emmené de la prison de Brians 2 – il est en détention provisoire depuis trois mois – à la Cité de la Justice. Sa première déclaration, le 20 janvier, a été chaotique et l’a conduit en prison : il a commencé par nier toute relation sexuelle avec la jeune fille et a fini par reconnaître qu’ils avaient eu des relations sexuelles orales, mais toujours consenties. Alves a tenté de corriger ce lundi avec son nouvel avocat, Cristóbal Martell, cette erreur de stratégie. Le footballeur a expliqué qu’il n’est pas ratifié dans cette déclaration car il était “obsédé” par le fait que sa femme découvre l’infidélité. “Je l’aime toujours”, a-t-il déclaré lors de son apparition.

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Le latéral brésilien étant déjà derrière les barreaux, l’enquête n’a cessé d’avancer et a montré, sans marge de doute, qu’il y avait pénétration. Alves a finalement admis ce point et a donné sa version des faits, qui diffère diamétralement de celle de la victime. Les événements se sont produits dans la nuit du 30 décembre dans la zone VIP de Sutton, une discothèque des hauteurs de Barcelone. Le joueur a exhorté un serveur à demander à trois filles – la victime, une cousine et une de ses amies – de venir à l’endroit où il se trouvait avec une amie. Selon la version qu’elle propose aujourd’hui, il y avait une « tension sexuelle mutuelle » : après avoir dansé un moment, Alves l’a invitée à aller aux toilettes pour « en finir » ; C’est là que l’agression aurait eu lieu. Il a affirmé, selon des sources judiciaires, qu’ils sont entrés et sortis séparément.

Alves a expliqué en détail ce qui, toujours selon sa version, s’est passé à l’intérieur de la salle de bain. Il a raconté que la jeune fille avait volontairement baissé son pantalon alors qu’il s’asseyait sur la cuvette des toilettes et lui faisait une fellation; Plus tard, la femme de 23 ans s’est assise dos à lui, à califourchon sur lui, et ils ont eu des relations sexuelles sans préservatif. Puis il a tenu ses hanches, l’a soulevée et a éjaculé. Alves a également déclaré que, lorsqu’il a quitté le club, il ne l’a pas vue (les images montrent que la victime pleurait, à la porte, et comment à ce moment-là le joueur est passé). Tout cela, toujours selon sa déclaration, était un acte libre et volontaire et à aucun moment la fille ne lui a dit qu’elle ne voulait pas avoir de relations. Concernant le motif de la plainte, il a évoqué la possibilité qu’elle ait pu être “offensée ou en colère” parce qu’il n’était pas “attentif ou affectueux” avec elle après la relation sexuelle.

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Après une première explication sans questions de son avocat, Alves a accepté de répondre aux questions de toutes les parties. Le parquet lui a demandé comment il expliquait les blessures dans la zone intime et au genou que, selon l’enquête, la victime a présentées, et Alves n’a pas été en mesure de répondre comment elles ont été faites, bien qu’il ait suggéré que cela pourrait ont été au moment de pratiquer la fellation Martell, pour sa part, l’a interrogé sur la relation antérieure entre les deux et pourquoi il a interprété que la fille était également attirée par lui. Alves a verbalisé ce lundi ce que sa défense avait déjà laissé entendre en février dernier devant le tribunal de Barcelone, à savoir que la relation était consentie. C’est à l’audience qu’il tenta d’obtenir la mise en liberté provisoire de son client. Les magistrats ont démenti cette possibilité car ils considèrent qu’il existe un risque élevé que le joueur, de nationalité brésilienne et disposant de moyens financiers importants, prenne la fuite. La défense prévoit de présenter dans les prochaines heures un nouveau courrier adressé au chef du tribunal d’instruction chargé de l’affaire, demandant à nouveau la libération du joueur.

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Le 20 janvier, la jeune fille de 23 ans a offert sa version des événements, qui, de l’avis du juge, était “puissante” et “persistante”. La jeune fille a affirmé qu’elle ne savait pas que la personne avec qui elle se trouvait dans la zone VIP était un joueur de football célèbre. Le footballeur a mis sa main sur son pénis et la fille l’a enlevé. Alves lui a dit, toujours selon sa version, de la suivre (elle ne savait pas qu’il y avait une salle de bain) et, une fois dans cet espace, lui a dit qu’elle ne pouvait pas partir, a attrapé sa tête avec force et l’a dirigée vers son pénis pour qu’elle puisse la pratiquer. Selon la victime, il l’a même giflée pour qu’elle le fasse. Quelques instants plus tard, il la retourna sur lui et la pénétra “violemment” jusqu’à ce qu’il éjacule. Ensuite, le joueur s’est habillé et a ordonné : “Je sors en premier.” La victime est ressortie le visage brisé, a éclaté en sanglots et, dès sa sortie, a expliqué l’épisode au portier de Sutton, qui a activé le protocole de prise en charge des agressions sexuelles.



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