Depuis fin octobre, la maire de Paris est critiquée pour un voyage de trois semaines en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti.
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La Commission de déontologie de la mairie de Paris estime qu’aucun fond public n’a été utilisé à des fins privées, concernant le déplacement d’Anne Hidalgo à Tahiti, a appris vendredi 10 novembre franceinfo auprès d’une source au sein de cette Commission.
“L’avis considère que le voyage officiel a été financé par les fonds publics et que le voyage privé a été financé par des fonds privés”a indiqué cette source.
Après son voyage polémique en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, du 16 au 22 octobre dernier, Anne Hidalgo a saisi la Commission de déontologie de la ville de Paris. Celle-ci devait rendre un avis sur les dépenses de l’élue sur place. Le texte doit être remis à Anne Hidalgo vendredi. Selon la mairie de Paris, l’avis doit être mis en ligne dans l’après-midi.
Partir “trois semaines dans cette période est une faute”
De son côté, Pierre-Yves Bournazel, membre du conseil de Paris Horizons estime que l’erreur d’Anne Hidalgo a surtout été de partir “trois semaines”explique-t-il sur franceinfo. Après son déplacement officiel, la maire de Paris a effectivement poursuivi son voyage par un temps privé et est rentrée le 5 novembre.
“Anne Hidalgo n’a pas enfreint les règles et heureusement”ajoute Pierre-Yves Bournazel. “Trois semaines dans cette période est une faute. C’est long et en plus elle est partie avec son chef de cabinet et son directeur de cabinet. Qui s’est occupé de Paris pendant ce temps-là ?”questionne-t-il avant de conclure : “C’est un job à temps plein.”
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