Nouvelles Du Monde

Crise bancaire et sponsors du football en péril : de Liverpool à l’Atalanta – Corriere.it

Crise bancaire et sponsors du football en péril : de Liverpool à l’Atalanta – Corriere.it
De Marco Letizia

Standard Chartered, qui sponsorise le maillot de Liverpool, s’effondre en bourse, fortes oscillations pour Plus 500 qui a un accord avec les joueurs de Bergame. Les difficultés du lien entre les grands clubs et les sociétés de cryptomonnaies

Les banques tremblent, les bourses fluctuent. Et les secousses atteignent les terrains de football. Commence à effrayer certains des clubs les plus célèbres du monde.

Le premier le Liverpool qui voit en ces heures s’effondrer le titre de l’un de ses principaux sponsors Standard Chartered, une célèbre société financière basée à Londres, qui perd plus de 20% précisément dans les échanges à la Bourse de la capitale britannique. Les Reds ont conclu l’année dernière un nouveau contrat de sponsoring de quatre ans avec Charte standard, qui leur garantissait 60 millions d’euros nets par an pour un total de 240 millions. Le premier accord, signé en 2010 à la place, prévoyait des revenus pour Liverpool d’environ 25 millions d’euros par saison. Entre autres, une partie des fonds est traditionnellement destinée par Liverpool à financer des projets pour la communauté locale, visant avant tout à aider les jeunes et les femmes à entrer dans le monde du travail.

Lire aussi  Cristiano Biraghi ensanglanté par des fans de West Ham lançant des objets
Atalante et Manchester United

Plus 500, plateforme de trading et sponsor duAtalante , en baisse de plus de 10% depuis des heures, toujours sur le marché londonien, avant de se redresser. Il a un accord de trois ans avec l’équipe de Bergame Plus 500 qui expirera à la fin de la saison. Et on ne sait pas encore s’il sera renouvelé. Un accord qui avait d’ailleurs généré quelques problèmes cette année. En fait, l’accord n’a pas permis la diffusion des matchs de l’équipe de Gasperini à la télévision en France cette année, où la publicité des services d’investissement liés aux contrats financiers à risque est interdite.
Après tout, déjà après la crise financière de 2008, les clubs européens les plus importants avaient déjà pressenti le danger (dans des situations particulières) du lien sport-finance. Avec le fameux cas de Manchester United qui avait abandonné la compagnie d’assurance américaine AIG (fermé à la faillite après la faillite de Lehman Brothers)pour passer à un autre géant de l’assurance plus solide AON.

La crise des cryptomonnaies

De plus, la crise bancaire vient se greffer sur un tissu footballistique déjà rendu instable par le problème causé par le parrainage des clubs de football par les sociétés de cryptomonnaies. Avec ces derniers qui pour se faire connaître du grand public ont décidé d’investir massivement dans le football. Attirant également des clubs bien connus. Rester en Italie avant tout Inter et Rome (mais aussi la Lazio sponsorisée par une entreprise du secteur, à savoir Binance) si on se limite aux sponsors principaux, mais si on élargit aux sponsors dits sleeve, on retrouve aussi Milan et la Juventus. Si nous tournons ensuite notre regard vers l’Europe, nous découvrons comment ces dernières années d’autres équipes de haut niveau (PSG, Barcelone, Atlético Madrid, Valence et autres) ont ou ont eu des liens avec des entreprises de crypto-monnaie. Lesquels ont manifesté dans plus d’un cas un problème crucial : la liquidité. En d’autres termes, la capacité de respecter les engagements financiers dans les délais et de la manière prévus.

Lire aussi  Semaine 16 porteurs de ballon pour cibler

L’histoire de DigitalBits sponsor de l’Inter et de la Roma exemplaire. Depuis que DigitalBits est devenu le sponsor principal de l’Inter en 2022, le club des Nerazzurri n’a plus touché un seul des 24 millions d’euros dus par la société fondée par Al Burgio. Et si l’on ajoute à ce chiffre les 1,25 million de primes dues pour l’année 2021-2022, il en manque 25,25 millions. Avec peu d’espoir de toucher les 27 et plus de 3i millions attendus pour les deux prochaines années (pour un total de 83,71 millions d’euros sur les trois ans). La décision du club des Nerazzurri d’occulter la marque des contenus numériques et du site internet ainsi que sur les maillots de l’équipe féminine et de l’équipe de printemps n’a rien changé. Le paradoxe que si Milan souffre, Rome (pour l’instant) en profite. Avec un contrat inférieur de trois ans (35 millions au total), la société est dirigée par Friedkin eu aucun problème pour être payé. Mais attention : ici aussi le (possible) poison dans la queue, comme disaient les Latins. Le contrat prévoit des chiffres à la hausse et ce qui est certain aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain.

Lire aussi  Tirage au sort suspect en Coupe de l'Indre : Les révélations d'Emilia Marquette

20 mars 2023 (changement 20 mars 2023 | 13h33)

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT