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Concert de Metallica au Stade de France : un show époustouflant !

Concert de Metallica au Stade de France : un show époustouflant !

Par Caroline J. · Photos par Caroline J. · Publié le 18 mai 2023 à 2h18

Au son du Thrash metal dans les oreilles, des fans euphoriques et heureux, une belle scénographie à découvrir au sein du plus grand stade de France et un groupe légendaire qui continue de nous faire sautiller et de nous mettre du baume au cœur après plus de 40 ans de carrière ! Retour sur le premier des deux concerts parisiens de Metallica, qui s’est tenu ce mercredi 17 mai 2023.

MÉTALLICA: 9 lettres pour désigner l’un des derniers meilleurs groupes de Thrash metal au monde encore en activité. Voilà déjà plus de 40 ans que les Californiens nous inondent de bonheur à coup de riffs bien tranchés et de beats ultra puissants. Avec pas moins de 11 albums à son actif, dont le dernier en date “72 saisons”, Métallique fait partie de ces rares groupes à avoir produit de très nombreux hits connus à travers le monde entier.

Côté scène, Métallique a sillonné les villes des quatre coins de la planète, allant même jusqu’à Tuktoyaktuk dans le Grand Nord canadien en 1995 ou en Antarctique en 2013. À Paris, il y a peu de scènes que le groupe ne connaît pas, mis à part l’Olympia. Métallique a même eu la très bonne idée de squatter trois salles différentes (Bataclan, Boule noire et Trabendo) lors d’une seule et même journée marathon; c’était le 11 juin 2003. Depuis, le groupe est habitué aux plus grandes salles, comme celle de l’Accor Arena (en 2009 et en 2017), du Parc des Princes (en 2004) ou encore du Stade de France que le groupe a déjà investi en 2012 et en 2019. En 2023, la formation américaine remet donc le couvert.

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Pour ce grand retour dans la capitale, Métallique avait choisi de miser sur un nouveau concept: proposer deux shows dans la même salle, mais avec deux setlists totalement différentes. Alors au final, ça donne quoi cette nouvelle tournée de Metallica ? On a eu la chance d’assister au premier des deux concerts parisiens des Californiens, le mercredi 17 mai 2023. Un show qui n’affichait d’ailleurs pas complet. Force est de constater que les prix des places en ont freiné plus d’un. Mais une chose est sûre: la scène centrale circulaire imaginée pour le “Tournée mondiale M72” méritait le détour ! D’une largeur assez importante pour que les quatre membres de Métallique puissent circuler librement tout au long du set, la scène est entourée de huit pylônes où sont perchés trois grands écrans arrondis retransmettant en direct des images du concert ainsi que des visuels issus de l’univers du groupe. Le contour de la grande scène circulaire s’illumine de temps à autre en rouge, en vert ou en jaune. À l’intérieur de la scène, on retrouve le fameux fosse aux serpents, plus grand que lors des précédentes tournées. Ainsi, plusieurs centaines de petits chanceux ont pu y pénétrer et se retrouver au plus près du show et de leurs idoles pour une garantie d’immersion !

Mais avant de vivre ce moment musical exaltant et tonitruant signé Métallique, les spectateurs ont eu droit à deux premières parties, avec d’un côté le groupe de heavy metal américain Ice Nine Kills qui était la veille en concert à L’Elysée Montmartre, et de l’autre le groupe de metal symphonique néerlandais Épique (en remplacement de Five Finger Death Punch).
Une mise en jambe plutôt mitigée avant la montée sur scène des poids lourds du Thrash metal américain !

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Ainsi, c’est aux alentours de 20h45 que l’ambiance monte véritablement d’un cran au Stade de France lorsque retentit (comme toujours) l’entraînant « C’est un long chemin vers le sommet (si vous voulez du rock ‘n’ roll) » de AC/DC, suivi du traditionnel « Extase d’or » de Ennio Morricone, repris en chœur par l’assemblée. Les fans le savent depuis plusieurs décennies maintenant: c’est après ce mythique morceau instrumental qu’arrive le moment tant attendu, je parle bien sûr de l’entrée sur scène des quatre Californiens. Et c’est avec le tube “Pour qui sonne le glas” que Métallique décide de débuter son premier set à Paris. Il n’en faudra pas plus pour mettre les fans dans tous leurs états et entraîner rapidement des cris de joie de la part du public.

Suivent alors les hits “Chevaucher l’éclair” et “Plus saint que toi”, histoire de continuer dans les classiques du groupe. Mais Métallique décide ensuite de surprendre ses fans en interprétant l’excellent et trop rare “Je disparais”, extrait de la bande originale du blockbuster “Mission: impossible 2”. Place ensuite aux petits nouveaux que le public français s’impatientait à l’idée de découvrir en live. Et le résultat est plutôt réussi avec un “Lumière éternelle” très dynamique, un “Crier Suicide” entraînant, et un puissant “Somnambule ma vie loin”.

Mais revenons aux classiques que les fans ne se lassent pas d’entendre de tournée en tournée. Métallique poursuit alors avec l’instrumental “Orion”, l’incontournable “Rien d’autre ne compte” et le mémorable “Triste mais vrai”. Sur scène, les quatre Californiens affichent un large sourire et semblent heureux de retrouver leur « Famille Metallica » à Paris, une ville qui leur est chère.

Tout de noir vêtu et ne quittant jamais sa guitare, James Hetfield passe du côté extérieur de la scène à l’intérieur, se retrouvant alors à chanter face au public du snake pit, avec une aisance hallucinante. Toujours très proche de ses fans, le chanteur et guitariste n’hésite d’ailleurs pas à “vérifier” certains d’entre eux, provoquant alors chez certains quelques réactions euphoriques. De son côté, Lars Ulrich est toujours aussi impressionnant, même assis derrière sa belle batterie jaune. On a d’ailleurs beaucoup aimé voir son instrument fétiche apparaître des entrailles de la scène et changer de position pendant le set.

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Durant le show, Lars – un brin farceur – prend un malin plaisir à jeter dans le pit sa serviette dans laquelle il vient de s’essuyer ou bien à cracher de l’eau sur le public, visiblement en demande. Le guitariste Kirk Hammett et le bassiste Rob Trujillo toujours plus discrets que leurs comparses, ne font pas de la figuration pour autant. Les années passent, mais leur énergie et leur complicité restent (quasi) intactes. Voilà d’ailleurs l’un des rares groupes qui réussit, après plus de 40 ans de carrière, à rassembler à Paris autant de fans en provenance des quatre coins du globe. Anglais, Colombiens, Australiens, Américains, Suédois, Chiliens ou encore Mexicains s’unissent derrière Métallique avec un seul mot d’ordre : vibrer au rythme du Thrash metal et de ce groupe qui leur donne tant !

Un groupe qui a, certes pris des rides (Église a soufflé ses 60 bougies l’an dernier, tandis que James, Lars et Rob ne sont plus très loin de le rejoindre), mais prend toujours autant de plaisir à monter sur scène et à jouer
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