Webb a pu pénétrer ces détails grâce au MIRI (Mid-InfraRed Instrument) ; ce dernier l’aide à en savoir plus sur les premières étapes de la formation des étoiles dans cette partie du cosmos.
Les galaxies qu’il suit avec cet instrument ont déjà été observées par le passé à l’aide du télescope spatial Hubble et de plusieurs observatoires au sol. Cela permet aux astronomes de combiner des données provenant de différentes observations pour reconstituer une image d’endroits éloignés de l’univers.
Le télescope Hubble “voit” brillamment dans l’ultraviolet et le visible, tandis que le télescope Webb est inégalé pour les observations dans l’infrarouge. En combinant les données des télescopes fonctionnant sur tout le spectre électromagnétique, les scientifiques peuvent mieux comprendre les objets astronomiques qu’un seul observatoire, même aussi puissant que Webb.
Grâce à cela, ils sont capables de déterminer plus précisément où se forment les étoiles dans les galaxies, l’âge et la masse des amas d’étoiles, et de comprendre les diverses propriétés des poussières et gaz cosmiques qui les entourent.
La merveille technologique de Webb
Le télescope spatial James Webb est l’un des observatoires les plus importants au monde. Son objectif est de résoudre les mystères du système solaire, mais il va aussi observer des planètes lointaines autour d’autres étoiles et explorer les structures encore inconnues de l’univers.
Ce télescope est le résultat d’un programme international mené par la NASA avec ses partenaires, les agences spatiales européenne et canadienne. C’est l’Agence spatiale européenne ESA qui a fourni les composants clés de l’instrument MIRI.
