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Cloud Rapatriation, Netalia explique la stratégie multi-cloud

Cloud Rapatriation, Netalia explique la stratégie multi-cloud

2024-04-05 17:00:57

Michele Zunino, PDG de Netalia, nous parle du phénomène de Cloud Rapatriation et des perspectives possibles dans une perspective stratégique multi-cloud.

Selon certaines estimations d’IDC, le rapatriement est une tendance depuis que le Cloud public est devenu le modèle dominant : entre 70 % et 80 % des entreprises ont commencé à rapatrier au moins une partie de leurs données chez elles. Une enquête menée fin 2022 par 451 Alliance, la branche Hi-Tech de S&P Global, rapporte que 54% des entreprises ont migré des données ou des applications depuis le Cloud Public.

Quant aux objectifs poursuivis, les organisations répartissent les motivations en quatre grands domaines, les 4 C du Rapatriement : conformité – coûts – contrôle – compétences. Les entreprises souhaitent notamment :

CONFORMITÉ: respecter les réglementations locales, notamment sur les marchés hyper-réglementés ;
FRAIS:
– les réduire, estimant que l’investissement initial est plus que compensé par l’épargne à moyen et long terme ;
– mieux les prévoir, étant donné que même les grandes entreprises aux modèles de planification complexes déclarent se trouver confrontées à la douche froide des coûts du Cloud Public qui ont même plus que doublé ;
CONTROL:
– surveiller les données les plus critiques, notamment dans les secteurs très sensibles comme la finance ou la santé ;
– contrôler l’infrastructure et réduire le risque de dépendance vis-à-vis d’un fournisseur ;
COMPÉTENCES: s’appuyer sur des capacités internes de développement et de maintenance.

Le P de performance s’ajoute aux 4 C : recourir à des solutions propriétaires on-premise apparaît comme un moyen d’augmenter les performances des applications cœur de métier, celles qui affectent la continuité opérationnelle, et surtout de réduire la latence, notamment dans ces secteurs et pour les fonctions pour lesquelles cet aspect est de plus en plus crucial.

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Les avantages du Cloud Public sont là pour rester

Alors, qui a raison ? Le modèle Public a-t-il déjà fait son temps ? En réalité, l’idée selon laquelle le modèle Public Cloud est avant tout une source d’économies est erronée et trompeuse. Les avantages du Cloud n’ont jamais reposé sur la réduction des coûts, du moins pas directement.

Le Cloud public modifie les modèles économiques, permet de nouvelles activités principales, accélère les fonctions car il change les paradigmes : il ne réduit pas les coûts, mais augmente les revenus d’une manière auparavant impensable. Les charges de travail traditionnelles et les applications héritées transférées selon une approche lift & shift ne sont pas les services sur lesquels comparer l’impact financier. Il n’est pas possible de comparer les coûts/revenus sur site et sur site. dans le cloud d’un ancien système de gestion avec ceux du développement d’applications de LLM ou d’intelligence générative.

Nous nous dirigeons vers un scénario totalement cloud-native, dans lequel la compatibilité standard et donc la plus pratique sera celle liée au Cloud Public. Aussi parce qu’atteindre des pics élevés est de plus en plus récurrent et qu’assurer l’évolutivité via des infrastructures propriétaires est coûteux et parfois difficile. Les économies d’échelle sont également de plus en plus importantes lorsqu’il s’agit de données stockées et traitées.

Gestion des accès au cloud public

Aujourd’hui, nous ne pouvons même pas renoncer aux environnements hautement fiables : garantir la fiabilité implique des gaspillages qui sont souvent insurmontables par des architectures propriétaires. Seule une infrastructure dédiée et mise à jour peut garantir des niveaux de sécurité adéquats dans une perspective dynamique. De plus, la gestion des infrastructures physiques présente une complexité qui est souvent négligée ou nécessairement déléguée.

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Les coûts de maintenance, que le Public Cloud inclut dans le service, doivent également être correctement évalués. Enfin, les compétences en ingénierie et en opérations sont difficiles à trouver, les talents spécialisés préférant souvent une carrière auprès des opérateurs industriels plutôt que des postes permanents dans l’entreprise.

Tout va bien : du cloud uniquement au cloud également, vers une gouvernance des données hybride et variée

Quelle voie prendre alors ? La bonne nouvelle est qu’il n’existe pas de réponse universelle. Car le Cloud Rapatriation n’est la plupart du temps qu’une partie de la stratégie data de l’entreprise, majoritairement hybride et multi-cloud, dédiée à satisfaire des logiques centrées sur charge de travail.

La technologie évolue : aujourd’hui le Public Cloud fonctionne dans une optique HPC et de plus en plus avec une approche Edge, ce qui élimine le problème de latence pour les secteurs hyper sensibles. Revenir en arrière n’est d’ailleurs pas une opération gratuite : les candidatures qui ont fait l’objet refactorisation sont désormais indissociables du Cloud, aussi parce qu’ils sont de plus en plus interdépendants les uns des autres, même dans la logique de microservices.

Public Cloud n’est pas synonyme d’hyperscalers : avec les opérateurs locaux, les avantages se multiplient

Par rapport aux objectifs évoqués, le rapatriement du Cloud n’est donc pas forcément la meilleure solution car le Cloud Public n’est pas que celui de la Big Tech.

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Il existe cependant des opérateurs locaux qualifiés qui offrent la même qualité intrinsèque, mais qui sont également capables de garantir les avantages typiquement associés aux solutions propriétaires : résidence physique, réglementaire et légale sur le territoire, conformité par conception et souveraineté numérique native, accompagnement personnalisé et conception de solutions sur mesure, négociation contractuelle et absence de verrouillage technologique, maîtrise de la chaîne des données de l’origine à la suppression, compétences spécialisées et culturellement proches, appartenant à une chaîne qui opère dans l’intérêt d’un écosystème plus large au sein du périmètre national.

S’appuyer sur un CSP local permet de valoriser les entreprises qui investissent sur les territoires, dont les intérêts coïncident avec ceux des entreprises clientes et avec le système dans lequel elles opèrent, malgré tout changement géopolitique possible : gagnant-gagnant. Grâce également à la forte impulsion du PNRR, l’Administration Publique semble l’avoir bien compris, avec d’énormes ressources dédiées à la migration vers le Cloud pour les organismes publics.

Il est important d’accompagner également les entreprises privées italiennes dans cette transition : c’est avant tout grâce à elles que nous construisons la nouvelle société et la nouvelle économie numérique. Il est essentiel que le tissu industriel italien crée un réseau et puisse initier ce cercle vertueux qui nous permettra d’œuvrer vers des objectifs convergents pour le développement du système national.



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