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Ce remake du film de Patrick Swayze de 1989 échoue : NPR

Ce remake du film de Patrick Swayze de 1989 échoue : NPR

Jake Gyllenhaal est une ancienne star de l’UFC qui devient videur dans Relais.

Laura Radford/Prime Vidéo


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Jake Gyllenhaal est une ancienne star de l’UFC qui devient videur dans Relais.

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Je ne peux m’empêcher de sympathiser avec Liman. Son Relais n’est pas du tout un grand film, mais ses plaisirs sont mieux vécus sur grand écran dans une salle comble. L’original Relais a fait des affaires théâtrales décentes en 1989, avant de devenir un classique culte de la vidéo personnelle. En le regardant aujourd’hui, vous pouvez comprendre pourquoi : c’est stupide et satisfaisant, un plan direct de sexe et de violence. Et Patrick Swayze reste irrésistible dans le rôle de Dalton, un videur de bar fort, silencieux, souvent torse nu, qui se laisse entraîner dans un tourbillon de chaos dans une petite ville qui plaît à tout le monde.

Le remake, écrit par Anthony Bagarozzi et Charles Mondry, s’en tient pour l’essentiel au modèle original. Dans cette version de l’histoire, Dalton, joué par Jake Gyllenhaal, est une ancienne star de l’Ultimate Fighting Championship qui a traversé des moments difficiles. Il est à court d’options lorsqu’on lui propose un travail pour calmer la racaille dans un relais routier des Florida Keys. Lorsqu’il se présente, il apprend aux autres videurs à désamorcer la violence qui éclate nuit après nuit parmi les clients très méchants et très ivres du bar.

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Malgré cela, Dalton de Gyllenhaal se sent moins pacifiste que celui de Swayze, et il n’a pas peur de semer le trouble. À un moment donné, un méchant gang de motards apparaît et commence à faire des ravages à l’intérieur du relais routier. Dalton les attire dehors et leur donne la chance de s’éloigner. Ils se moquent de lui, ne sachant visiblement pas à quoi ils ont affaire.

Ce n’est pas la première fois que Gyllenhaal incarne un combattant ultra-déchiqueté, comme il l’a fait dans le mélodrame de boxe de 2015. Gaucher. Son Dalton est un protagoniste assez classique, avec un passé troublé qui hante ses rêves. Mais Gyllenhaal, qui a toujours apporté une touche d’énergie sauvage même dans ses rôles de gentils, rend ces démons plus convaincants que ce à quoi on pourrait s’attendre.

Aucun des autres acteurs n’est particulièrement convaincant, à l’exception de Jessica Williams, la propriétaire inflexible du relais routier. En tant que tueur à gages hargneux qui tente d’abattre Dalton, le combattant professionnel irlandais Conor McGregor fait impression, de la même manière qu’une boule de démolition fait impression.

Ma performance préférée est probablement celle d’un crocodile affamé qui ne fait qu’une bouchée de l’un des membres les plus ennuyeux de la distribution et donne au film une saveur authentique de Floride. La plupart des autres personnages clés ont été recyclés à partir du premier film, du médecin séduisant qui donne à Dalton plus que des soins strictement médicaux au riche méchant qui a ses propres projets sur le relais routier.

Mais malgré toutes ses tentatives pour retrouver l’esprit du film B de l’original, ce Relais se retrouve coincé quelque part au milieu, entre un hommage non ironique des années 80 et une sensibilité contemporaine plus avisée. En premier Relais, il y avait presque autant de sexe libre que de violence ; ici, la violence a été amplifiée jusqu’à des extrêmes encore plus déchirants, tandis que la seule instance de nudité est jouée strictement pour rire. Et certains dialogues semblent trop archaïques et complices, comme lorsqu’un habitant sympathique compare Dalton à un personnage de western.

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Comme nous l’avons vu dans ses films précédents, dont les meilleurs incluent L’identité Bourne et Bord de demain, Liman est un directeur d’action plus que compétent. Les bagarres de bars ici sont bien chorégraphiées et filmées proprement, et les combats englobent tout, des coups de poing intimes aux décors à plus grande échelle.

Mais il y a quelque chose de trop artificiel dans l’action, avec ses retouches CGI souvent évidentes et distrayantes. J’ai vu Relais lors d’une projection dans un cinéma, et il est possible que les défauts techniques aient été amplifiés sur grand écran d’une manière qui ne sera pas visible sur votre téléviseur. Il est néanmoins dommage que le public n’ait pas la possibilité de décider par lui-même.

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