ce qu’il faut retenir de la conférence de presse de Laszlo Bölöni

L’infirmerie

C’est un nouveau coup dur pour le staff du FC Metz. Ce jeudi matin, à la fin de la séance d’entraînement, Koffi Kouao et Ibrahima Niane se sont violemment télescopés, tête contre tête. « Le choc était assez important entre les deux », témoigne Laszlö Bölöni. Visiblement plus touché que l’arrière droit ivoirien, Niane est incertain pour le déplacement à Bordeaux. Mais impossible pour l’heure, pour le staff messin, de savoir comment les deux hommes vont récupérer de ce choc d’ici samedi et s’ils pourront donc être du déplacement en Gironde.

Côtés absents, en plus de l’indisponibilité de longue durée de Marc-Aurèle Caillard, (ligaments croisés du genou gauche) , Youssef Maziz, qui s’est blessé à Bastia (1-0), et avait déjà manqué le match contre Pau est d’ores et déjà forfait. « Il a eu une toute petite rechute », explique l’entraîneur roumain. « Donc il faut donner du temps au temps. » Kiki Kouyaté, qui purgera son dernier match de suspension ce week-end, et Danley Jean Jacques (qui a encore deux matches de suspension) seront également absents au Matmut Atlantique.

La « peur au ventre » contre Pau

« Tout ça c’est plutôt d’ordre psychologique. La période que l’on traverse , pour différentes raisons, voire même l’accident d’aujourd’hui, cela impacte sûrement l’inconscient des joueurs. Après, il y a les performances individuelles, techniques ou tactiques, et ils ont été bien faibles… Tout ça, les joueurs le sentent et on a eu du mal à enlever ça et à le remplacer par de la combativité. Ils l’ont retrouvée durant la deuxième mi-temps, même si c’était insuffisant. »

Du mieux à l’entraînement ?

« Les choses ne peuvent pas changer d’un jour à l’autre. Je ne crois pas que tous les problèmes que l’on a connus ces dernières semaines ont disparu. On attend encore que tout le collectif soit revenu pour être un peu plus forts. Pour l’instant, on traîne derrière nous cette lourdeur. La semaine d’entraînement se passe comme d’habitude, il y a une bonne participation. On a fait une séance avec les jeunes du centre de formation et cela a apporté beaucoup de réponses. Les jeunes du groupe pro et les meilleurs jeunes du centre, tout ça ensemble, cela m’a donné beaucoup d’informations. J’ajoute ça aux bons entraînements que l’on a faits cette semaine, dans une bonne ambiance, dans un bon contexte, avec un bon rythme. Mais on sait bien que c’est dans les matches que l’on va devoir provoquer les résultats. »

L’organisation défensive

« On a commencé la saison avec une défense Mikelbrencis-Kouyaté-Candé-Udol. Kiki ne peut pas jouer pour le moment (suspendu) la présence de Traoré est donc logique. En jouant, il (Traoré) a pris plus de rythme, il en manquait car il est arrivé plus tard dans la préparation. Je laisse de côté la courte période Centonze. Après Mikelbrencis, celui qui est apparu, c’est Koffi Kouao. Son intégration se passe très bien, grâce à son attitude qui est extrêmement positive. On a géré tous ces changements comme on a pu. Je ne dis pas bien ou mal, mais comme on a pu. Le secteur où je sens le plus de problèmes, c’est au milieu du terrain. C’est là où l’effectif est un peu pauvre et les bons rendements, on les attend. Kévin N’Doram est un joueur qui a vraiment des qualités au niveau de sa technique, de son physique, de ses percées. Je ne veux pas croire que ce joueur-là, dans les prochaines semaines, ne va pas pouvoir s’améliorer encore. Car j’ai l’impression qu’il a déjà fait des petits pas, timides, vers l’avant. »

Inquiet avant le match de Bordeaux ?

« Inquiet ce n’est pas le bon mot, mais je suis préoccupé. Pas pour le déplacement par cette période au cours de laquelle on a l’impression que pas mal de choses tournent contre nous. J’espère que ça vite se finir. J’ai le sentiment que chaque semaine, on a un nouveau problème spécial à régler. Cela vient du mercato, des recrutements, de l’effectif, des blessures, des suspensions, c’est épuisant mais on le fait avec enthousiasme. »

En sursis

« On n’a pas encore discuté encore de la façon dont on allait s’organiser (avec son adjoint Christophe Delmotte et le directeur sportif Pierre Dréossi). Mais moi ce que j’aimerais, c’est que l’on fasse comme lorsque j’avais le covid. Et je serai content si on a le même résultat (victoire 3-0 contre Amiens). »