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Borrell admet que la confiance entre l’Europe et la Chine est « érodée » et appelle à « œuvrer pour la retrouver »

Borrell admet que la confiance entre l’Europe et la Chine est « érodée » et appelle à « œuvrer pour la retrouver »

2023-10-13 18:40:29

Pékin et Bruxelles doivent se ressaisir confiance mutuelle. Josep Borrell, le plus haut représentant diplomatique de l’Union européenne, a clarifié ce point, supposant que le économie et la géopolitique Ils ont ruiné l’harmonie entre deux anciennes civilisations et puissances actuelles dont dépend l’harmonie mondiale. Avec votre visite à Chine, les deux parties aspirent à surmonter la peur mutuelle et à aligner leurs chemins malgré leurs conceptions divergentes du monde. Le conflit du Moyen-Orient les a encore une fois soulignés.

“La confiance est capitale dans toute relation humaine et la confiance mutuelle a été érodée. Nous devons travailler pour la retrouver car elle ne reviendra pas de manière miraculeuse”, a déclaré Borrell ce vendredi à l’Université de Pékin. De nombreuses questions séparent l’Europe de la Chine, mais aucune ne l’est plus que guerre ukrainienne. L’aide tenace des premiers à l’Ukraine contraste avec la neutralité des seconds. Borrell a admis que la Chine n’avait fourni aucune aide militaire à Russie, une possibilité que Washington a évoquée à plusieurs reprises, mais lui a demandé de mettre un terme au conflit. “Nous ne vous demandons pas d’adopter notre position sur la guerre, mais nous considérons qu’il est essentiel que vous fassiez davantage pour convaincre le peuple ukrainien que vous n’êtes pas un allié de la Russie”, a-t-il ajouté. Bruxelles est aussi frustrée par la couverture diplomatique chinoise à l’égard de la Russie que Pékin l’est par le mépris européen pour son plan de paix.

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La Chine a du mal à déchiffrer Borrell après avoir alterné messages amicaux et références à l’inquiétant nouvel ordre mondial Qu’attendez-vous. A Pékin, les premiers sont recommandés. Le diplomate européen a affiché son admiration pour les progrès de la Chine. Cas sans précédent dans l’histoire, il a été décroché. “La Chine et l’UE doivent travailler ensemble et mettre leurs divergences de côté. Surtout dans ce monde dans lequel nous vivons, dans lequel nous sommes tous plus dépendants mais où il y a de plus en plus de conflits (…) La Chine ne comprend pas pourquoi nous considérons un rival systémique. La plupart du temps, c’est un partenaire mais nous sommes aussi en concurrence. Une rivalité pacifique n’est pas hostile, implique simplement la reconnaissance des différences entre nos systèmes politiques et économiques respectifs. Mais cela ne nous empêche pas de collaborer”, a-t-il expliqué.

Au troisième

Sa visite avait été annulée à deux reprises cette année, d’abord en raison de son test positif au Covid puis en raison du limogeage de Qin Gang, ministre des Affaires étrangères. L’homme politique catalan est arrivé à Pékin à des dates délicates. D’une part, en pleine crise du Moyen-Orient, face à laquelle la Chine a répété la formule de l’Ukraine : exiger son neutralité, se souvenant du contexte historique et blâmant l’Occident pour le désordre. Cela contraste fortement avec le soutien indéfectible de Bruxelles et de Washington à Israël et leurs allusions obstinées à « l’attaque non provoquée » du Hamas. Et, d’autre part, après l’enquête européenne annoncée sur les subventions chinoises aux voitures électriques. L’UE punit-elle avec devoir au pouvoir principal d’un secteur clé de la transition verte. Il n’y a aucune nouvelle d’enquêtes sur l’aide généreuse que les États-Unis accordent à l’achat de véhicules électriques uniquement s’ils sont indigènes.

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La guerre en Ukraine a ruiné les efforts de la Chine pour se rapprocher de l’Europe. L’accord macro-investissement dans lequel des années de patientes négociations ont été investies a été suspendu et il n’y a aucune attente de sa conclusion. Pékin est désespéré de voir à Bruxelles ceux qui sont alignés sur l’hostilité de Washington l’emporter sur ceux qui défendent une politique européenne indépendante. Rassurer la Chine, qui présente l’Europe comme vassale des Etats-Unis, semble indispensable. “Mon principal objectif est de convaincre mes interlocuteurs que l’Europe prend la Chine au sérieux et qu’il lui manque une agenda caché pour arrêter sa montée. Dans le même temps, nous espérons également que la Chine nous prendra au sérieux et cessera de nous considérer à travers le prisme de ses relations avec les autres. Notre comportement est déterminé par nos propres intérêts”, a proclamé Borrell.

Il ne sera pas facile de vaincre les soupçons chinois. La presse a reçu le diplomate avec un optimisme modéré et a précisé que les frictions des deux dernières années pourraient être résolues sans difficulté par un dialogue honnête. Mais un éditorial du ‘Global Times’ rappelle également aujourd’hui que l’intervention de Washington dans la politique européenne “a dépassé les limites et étend son influence à bien des égards”.

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“De nombreux Chinois pensent que l’autonomie stratégique européenne n’est qu’un discours et que leurs actions envers la Chine suivent le leadership de Washington”, indique le journal. Il liste ses positions vers le Xinjiang, Hong Kong et Taiwan. “Et ses mesures protectionnistes dans le commerce sous prétexte de réduction des risques semblent être une réplique de la politique des Etats-Unis”, conclut-il.



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