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Berlusconi et Milan : histoire de triomphes épiques (et quelques défaites cuisantes)

Berlusconi et Milan : histoire de triomphes épiques (et quelques défaites cuisantes)

2023-06-12 13:35:00

Silvio Berlusconi, le président le plus titré de l’histoire de Milan et du football mondial (photo Lapresse)

Silvio Berlusconi adieu: le président le plus titré de l’AC Milan est décédé

Le nom de Silvio Berlusconi restera à jamais dans l’histoire du football mondial.

“Milan est l’équipe avec le plus de titres au monde, et je suis le président qui a remporté le plus de trophées. Santiago Bernabeu en a remporté la moitié et ils ont même donné son nom à un stade”, aimait à rappeler Silvio.

Tout a commencé par une froide journée d’hiver : c’était la 20 février 1986à Milan, les gens portaient des manteaux, mais le cœur des fans des Rossoneri s’est soudainement réchauffé lorsque les journaux et les agences de l’époque ont annoncé la nouvelle : “Silvio Berlusconi est le nouveau propriétaire de l’AC Milan”.

Le début d’une nouvelle ère pour les Rossoneri et pour le football mondial.

Quand Silvio Berlusconi a sauvé l’AC Milan de la faillite…

Ce n’étaient pas des années faciles pour le Vieux Diable des Rossoneri avant l’arrivée de Silvio Berlusconi. Milan a porté tout seul maillot la star des 10 championnats remportés dans son histoire (à l’époque troisième derrière la Juventus déjà avec deux étoiles sur le maillot noir et blanc et les cousins ​​de l’Inter avec 12), mais il est venu de deux relégations en Serie B et naviguait dans les positions de classement moyen-haut du championnat italien. En Italie, ce fut un succès lorsque les grands rivaux historiques se battaient (le 2-1 contre l’Inter en retour avec un but de Mark Hateley ou le 3-2 contre la Juventus en championnat 84-85 sont inoubliables), en Europe, c’était déjà un exploit de pouvoir passer quelques tours dans Coupe de l’UEFA comme ce fut le cas en 1985/86 (a éliminé Auxerre et le Lokomotiv Leipzig, mais a ensuite été expulsé par le club belge Waregem).

Arrive alors Silvio Berlusconi, idéalement monté sur un destrier blanc comme dans les plus beaux contes de fées, il sauve Milan de la faillite en la ressuscitant de ses cendres tel le Phénix arabe.

Le Milan de Berlusconi et Sacchi : la révolution du football

De là, ce fut une histoire de triomphes et de gloire pour Milan. Acheter des joueurs vedettes comme Gullit, Van Basten et Rijkaard ensemble avec Carletto Ancelotti (été 1987, un an avant leur prise Donadoni – arraché à la Juventus de Gianni Agnelli – et Daniele Massaro) qui a amené une équipe pleine de talents made in Italy (Franco Baresi, Mauro Tassotti, Filippo, Galli, Billy Costacurta, le tout jeune Paolo Maldini) pour faire le saut dans la qualité. Sur le banc? Un entraîneur émergent comme Arrigo Sacchi pris de Parme puis en Serie B : l’entraîneur de Fusignano avait battu Milan en Coppa Italia avec un but de Fontolan, attirant l’attention de Silvio pour son jeu moderne. C’était le début de la révolution. Adieu boulon et contre-attaques italiennes, l’ère du football total commençait.

Le Milan de Berlusconi et Sacchi : le Scudetto contre le Napoli de Maradona et les coupes épiques des Champions

Le premier championnat de l’AC Milan – arraché au Napoli de Maradona avec un 2-3 épique au San Paolo le 1er mai 1988 (but de Pietro Paolo Virdis, Ruud Gullit et ses iconiques tresses et cerise sur le gâteau de Marco Van Basten) c’était de l’adrénaline pure pour le support rouge -noir. A l’image de la parade à San Siro de Berlusconi, Sacchi et toute l’équipe le soir du triomphe, en revenant de Côme (1-1 qui a donné la victoire mathématique dans la dernière manche du championnat). Juste le commencement. Un an après la première Coupe d’Europe, un rayon de lumière a percé le brouillard de Belgrade (match suspendu contre un Red Star qui possède le terrain à la 60e sur 1-0 – signé par Savicevic – et répétition du match le lendemain avec la ronde allant aux tirs au but après un après-midi de souffrance et de vraie peur après que Donadoni ait pris un coup à la tête risque de mourir) et arrivé en démolissant le mythe du Real Madrid (5-0 à San Siro) d’abord puis du Steaua Bucarest (4-0 en finale dans un Camp Nou à Barcelone envahi par 80 000 supporters Rossoneri, peut-être le plus grand exode de l’histoire du football). Et encore : le Coupe Intercontinentale dans la nuit italienne (joué au Japon) avec commentaire (légèrement différé, la couverture en direct n’a pas pu se faire) sur Canale 5 : Milan-Nacional Medellin 1-0, but de Chicco Evani sur un coup franc à la 119e minute moqué de René Higuita.

marco van basten richard

La la deuxième Champions Cup a été signée par Frank Rijkaard avec l’aide de Van Basten: 1-0 dans un match difficile mais maîtrisé contre Benfica après une demi-finale encore plus douloureuse contre le Bayern Munich, avec un fameux but sur un lob dans le temps additionnel de Stefano Borgonova qui offrait aux Rossoneri la qualification méritée (2-1 pour les Bavarois avec Aumann qui a tout sauvé après le 1-0 de Van Basten à San Siro). Est exactement Rijkaard 6 mois plus tard, il signe un doublé en Coupe Intercontinentale, avec le triomphe de Milan cette fois en détruisant les Paraguayens deOlimpia Asuncion (Giovannino Stroppa a également marqué 3-0).

Berlusconi et Milan (par Capello) : les défaites contre Marseille et l’Ajax. Le 4-0 contre Barcelone signé par Dejan Savicevic

Et tu pourrais écrire des livres et des livres à ce sujet L’histoire milanaise de Silvio Berlusconi à Milan, pleine de triomphes incroyables et de défaites cuisantes. La nuit noire de Marseille (20 mars 1991), alors que les lumières du Vélodrome s’éteignent à quelques minutes de la fin du match retour des quarts de finale (1-0 pour les hôtes qui avaient fait 1-1 à San Siro), Adriano Galliani qui dit à l’équipe de partir mais le match ne se répétera pas (Au lieu de cela, la disqualification de l’UEFA est venue à Milan pendant un an des compétitions européennes).

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Ou les finales perdues : celle de 1993 encore contre Marseille (but 1-0 de Basile Boli sur un corner qui n’était même pas làMilan avait gagné tous les matchs sur le chemin de Munich) et avec un Marco Van Basten battu sur le terrain (la cheville endolorie du Cygne d’Utrecht qui l’oblige alors en 1995 à prendre sa retraite à seulement 28 ans) ou deux ans plus tard à Vienne face à l’Ajax, puni par un but de Patrick Kluivert à la 85e minute dans une soirée sans blessé Dejan Savicevic. Avec le génie (l’un des joueurs préférés de Berlusconi) sur le terrain, cela aurait presque certainement été une autre histoire, lui que douze mois plus tôt il a annulé le Barcelone de Romario et Bebeto du terrain (2-0 de Massaro, lob sensationnel du joueur de l’AC Milan qui a dépassé Zubizzarreta et dernier poker de Desailly) malgré les absences pour disqualification de Franco Baresi et Billy Costacurta.

dejan savicevic roberto baggio

Berlusconi et le Milan des invincibles de Fabio Capello

Trois finales douces-amères avec Fabio Capello sur le banc. L’entraîneur de Pieris avait repris l’héritage d’Arrigo Sacchi après une parenthèse comme passeur en 1986 à la place du limogé Nils Liedholm – avec qualification pour la Coupe UEFA en barrage contre la Sampdoria par Vialli et Mancini : but 1-0 de Massaro d’une tête en prolongation – réussir à remporter 4 championnats en 5 ans avec ce qui sera défini plus tard le Milan des invincibles avec 58 matches de Serie A sans connaître la défaite: du 26 mai 1991 au 21 mars 1993, interrompu par un coup franc à la 58e minute par Tino Asprilla (Milan-Parme 0-1). L’équipe que presque personne n’a réussi à marquer (929 minutes sans encaisser de but en 1994, a battu Zoff, puis Buffon et la Juventus le dépasseront).

Berlusconi et Milan : du Scudetto de Zaccheroni aux triomphes mondiaux avec Carlo Ancelotti sur le banc (et la nuit maudite à Istanbul avec LIverpool)

Et puis le retour du Scudetto de Milan avec Alberto Zaccheroni sur le banc : sept points récupérés sur la très forte Lazio de Cragnotti (avec des joueurs vedettes tels que Vieri, Salas et Nedved, Nesta, Mihajlovic) lors des sept derniers matchs de 1998/99. Une parenthèse dans des années peu remplies de succès. La moisson reprendrait avec Carletto Ancelotti sur le banc : la Ligue des champions 2003 en éliminant l’Inter en demi-finale et en battant la Juventus en finale de Manchester aux tirs au but avec Shevchenko battant Buffon et faisant battre le cœur des Rossoneri. Puis le Scudetto l’année suivante l’emporte après un tête-à-tête avec la Roma. Malédiction d’Istanbul : Année 2005cette incroyable finale perdue aux tirs au but contre Liverpool après avoir mené 3-0 et avec ces 6 minutes de folie qui ont changé le sort de la Coupe. Et la revanche de deux ans plus tard quand, le 23 mai à Athènes, Inzaghi et Kaka ont renversé les Reds.

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Un cycle incroyable signé par une équipe qui ressemblait à une dream team mondiale : de Maldini et Nesta à Seedorf et Pirlo, Ringhio Gattuso, Rui Costa et Kakà, Pippo Inzaghi et Shevchenko.

Seedorf modifié 1

Berlusconi et Milan, le dernier championnat avec Ibrahimovic et Max Allegri

Le dernier triomphe de Silvio Berlusconi avec Milan a été le Scudetto 2011 avec Max Allegri sur le banc et Zlatan Ibrahimovic sur le terrain (le coup de Condor Galliani qui l’a emmené de Barcelone dans les derniers jours d’août 2010 après une toile de marché tissée de main de maître pendant des mois par l’ex PDG de Milan), remportée face à l’Inter coaché ​​par Leonardo (puis également battu en Supercoupe d’Italie). La dernière victoire contre la Juventus a été la Super Coupe en décembre 2016 à Doha contre la Juventus (Entraîneur de Montella et le très talentueux protagoniste de Donnarumma aux tirs au but) Puis la vente à Li Yonghong (13 avril 2017) avec 8 championnats d’Italie remportés, 1 Coupe d’Italie, 7 Super Coupes d’Italie, 5 Ligues des champions de l’UEFA, 2 Coupes intercontinentales, 5 Super de l’UEFA Coupes et une Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, un total de 29 trophées officiels en 31 ans.

Ibrahimović 1

Berlusconi et Monza : la montée historique en Serie A

Le retour au football de Silvio Berlusconi (avec Adriano Galliani) a également été gagnant: le 28 septembre 2018 il est devenu propriétaire de Monzaemmené en Serie C, emmené en 2020 en Serie B et en 2022 en Serie A. Cette année avec Palladino sur le banc un bon championnat s’est terminé à la 11ème place avec des victoires et du bon football…

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