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Barcelone et Alicante semblent les rivaux les plus coriaces pour accueillir les agences

Barcelone et Alicante semblent les rivaux les plus coriaces pour accueillir les agences

La La candidature de Tenerife aura une rude concurrence au moment de choisir d’être siège des agences espagnoles de supervision de l’espace et de l’intelligence artificielle. L’option du Cabildo devra dépasser encore 16 territoires dans le premier cas et 17 dans le second. Vendredi dernier, tous les groupes de l’institution insulaire ont soutenu de travailler ensemble sur l’idée d’héberger l’entité qui supervise au niveau national la discipline qui tente de répliquer l’intelligence humaine à travers les ordinateurs. Des deux options, c’est la plus consolidée en termes de projets et d’atouts. Barcelone, qui a annoncé sa course il y a deux jours, et Alicante apparaissent comme les principaux rivaux.

Le 5 octobre, les décrets annonçant le rapport d’une commission consultative créée pour promouvoir ces initiatives par le gouvernement espagnol ont été publiés au Journal officiel de l’État (BOE). La date limite de dépôt des candidatures se termine lundi prochain, le 7 novembre. La prévision est qu’au premier trimestre de l’année prochaine, les deux emplacements physiques seront déjà choisis, en plus d’avoir commencé la phase opérationnelle initiale.

Conditions.

Parmi les exigences de l’Exécutif national pour abriter ces lieux figurent l’existence d’une gare TGV à proximité –ou son équivalent dans les territoires insulaires–, d’un aéroport international à moins d’une heure de route, d’hôtels de qualité aux alentours et relativement proches. universités dynamiques. Les installations occuperaient plus de 3 000 mètres carrés et quelque 70 personnes y travailleraient. Pour les deux agences, la localisation sera déterminée selon des principes de structuration, d’équilibre territorial et d’adaptation au secteur d’activité. Il sera apprécié que les candidatures présentent un rapport de la communauté autonome soutenant leur aptitude.

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rivaux compliqués.

Barcelone et Salamanque, il y a quelques jours à peine, et Saragosse, la semaine dernière, sont les dernières villes qui ont annoncé leur candidature pour être le siège de l’Agence d’État pour la surveillance de l’agence artificielle (Aesia). Outre les capitales catalanes, charra ou aragonaises et l’île de Tenerife, La Corogne, Saint-Jacques-de-Compostelle, Orense, La Rioja, Palma de Majorque, Burgos, Ávila, Ségovie, Valence, Alicante, Alcoi, Grenade et Gijón sont candidates. L’Espagne deviendra le premier pays de l’Union européenne doté d’une agence d’État dans ce domaine. Il sera valorisé de disposer d’un écosystème entrepreneurial et universitaire, tant pour la formation que pour la recherche, lié à l’Intelligence Artificielle.

La Cité Condale.

La session plénière du conseil municipal de Barcelone a approuvé vendredi dernier, à l’unanimité, la présentation de la candidature de la capitale catalane comme siège physique de la future Agence espagnole de surveillance de l’intelligence artificielle (IA). La proposition exprime “l’intérêt de la ville à promouvoir un modèle éthique d’Intelligence Artificielle et à contribuer depuis Barcelone et ses institutions à diriger le modèle européen de développement technologique”. Barcelone possède un écosystème composé de plus de 180 entreprises qui travaillent dans ce secteur, avec un chiffre d’affaires de 1 350 millions d’euros et 8 500 travailleurs. Lors de la session plénière, il a été défendu que la ville possède l’un des écosystèmes “les plus puissants” d’Europe en matière d’innovation technologique. Barcelone fait valoir qu’elle accueille déjà des initiatives ayant le même objectif, telles que la Digital Future Society (DFS) et la Mobile World Capital Barcelona (MWC) .

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Alicante.

La session plénière du Conseil d’Alicante a approuvé, également vendredi dernier, la présentation officielle de la candidature d’Alicante comme siège de l’Aesia. Sous le slogan Alicante Suma, le Consell mettra l’accent sur l’intelligence artificielle à travers une candidature “robuste et inclusive”, avec laquelle le public se sent identifié. Alicante veille à répondre à toutes les exigences, de la facilité des connexions et des infrastructures, à un système universitaire solide spécialisé dans le sujet, ou à un puissant tissu d’entreprises. Ce sera un dur à cuire car le cadre structurel de son offre est déjà bien avancé.

La “course à l’espace”.

La course à l’espace a commencé en Espagne. Pas pour atteindre d’autres planètes, mais pour être le siège de l’Agence spatiale espagnole. La dernière ville à s’être inscrite a été San Javier, Murcie, qui possède la General Air Academy depuis 80 ans. La liste est complétée, en plus de Gran Canaria et Tenerife, Séville, Tres Cantos (Madrid), Teruel, Huelva, Cebreros (Avila), Robledo de Chabela (Madrid), León, Puertollano (Ciudad Real), Jaén, Fuente de Oliva (León), Guadalajara, Ségovie, Ciudad Real, Cabanillas del Campo (Guadalajara) et Elche (Alicante).

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De l’histoire au soleil.

Les motifs d’accueil sont très variés. Ainsi, Gran Canaria puise dans l’histoire avec “six décennies de relation avec l’espace”. Il rappelle qu’en 1969 la station de Maspalomas fut l’une de celles qui reçurent les paroles de Neil Armstrong faisant ses premiers pas sur la lune. Les 300 jours par an de « manne climatique », les missions et essais effectués, la fiscalité et la zone maritime sont d’autres arguments de poids. De son côté, Séville dispose d’une puissance commerciale, une tradition liée au secteur aéronautique depuis le siècle dernier, du tourisme et d’un parc technologique avec de nombreuses entreprises du secteur. Tres Cantos, connue sous le nom de Silicon Valley de Madrid, s’appuie sur son emplacement stratégique et Teruel renverse le dépeuplement séculaire pour souligner ce processus comme une opportunité d’atténuer le vieillissement et la perte d’habitants. Enfin, Huelva fait appel à ses 3 500 heures d’ensoleillement annuel et au fait que la NASA a passé des années à étudier l’environnement du Río Tinto et ses cyanobactéries pour se préparer à l’exploration de Mars. Chacun montre le sien.

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