Nouvelles de l’ONS•hier, 23:24
Il est très douteux que le cabinet prévoit de racheter les agriculteurs aura le résultat escompté, écrit l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale (PBL) dans un avis non sollicité au cabinet. Le Bureau de planification a examiné les leçons du passé car le cabinet a affecté une somme d’argent sans précédent pour racheter les agriculteurs et s’attend à des résultats rapides.
Selon l’accord de coalition, le cabinet veut allouer 7,4 milliards d’euros à la fermeture des élevages, afin de réduire significativement les émissions d’asphyxie d’ici 2030. Le Bureau d’urbanisme affirme que le rachat peut être un bon moyen d’améliorer la nature, mais que les attentes sont désormais trop élevées. Des résultats décevants et un gaspillage d’argent se profilent si le cabinet ne change pas ses plans, prévient le bureau.
Le conseil arrive à un moment épicé. Mercredi, Johan Remkes annoncera comment il pense que la politique de l’azote devrait se dérouler. Il a fait le tour des agriculteurs, des organisations de protection de la nature, des organisations gouvernementales et de l’industrie, dans le but de rapprocher les parties.
PBL note que dans le passé, ce sont principalement les agriculteurs plus âgés sans successeurs qui étaient intéressés par les programmes de rachat. Le PBL s’attend à des candidats similaires pour de nouveaux programmes, mais « cet étang est toujours de taille limitée », écrit le bureau. De plus, démissionner devient moins attrayant pour les entreprises modernes par la suite ; après tout, ils perdent des concurrents.
Dans le passé, les éleveurs optaient souvent pour une formule de rachat en raison d’une mauvaise situation économique. Il existe désormais des subventions pour les agriculteurs qui souhaitent innover, ce qui peut rendre plus attrayant la poursuite de leur activité, écrit PBL.
Toutefois, selon l’agence, il est possible que les agriculteurs néerlandais envisagent d’arrêter en raison de la récente décision qu’à partir de l’année prochaine, ils seront autorisés à épandre moins de fumier sur leurs terres. En outre, il est prévu de renforcer les exigences relatives aux émissions des écuries d’ici 2025.
“L’expropriation forcée n’est pas une solution”
Le rachat serait beaucoup plus efficace, selon le Bureau de planification, s’il est utilisé dans des zones spécifiques, plutôt qu’à des endroits aléatoires. Par exemple, dans les fermes situées juste à côté des réserves naturelles. L’agence souligne également que les programmes sont particulièrement attractifs s’il existe également des réglementations environnementales, telles que l’interdiction de vendre des fermes à proximité de réserves naturelles.
L’agence n’attend pas grand-chose d’un rachat forcé. Le gouvernement envisage ce recours si le départ volontaire n’est pas suffisant. Le Bureau du plan indique qu’il existe peu d’expérience en matière de rachat forcé et que cela peut entraîner de longues procédures judiciaires aux résultats incertains. On peut donc se demander si cela aura un effet avant 2030.
En raison des attentes élevées des plans, la pression sur la mise en œuvre de la politique peut devenir élevée, selon le PBL. Selon l’agence, le risque de dépenses non ciblées se pose alors. Selon la PBL, si tout ne se passe pas comme prévu, il ne faut pas conclure trop rapidement que la politique a échoué, car les attentes étaient peut-être tout simplement trop élevées.