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Après une année 2022 difficile, ce que compte mettre en place la nouvelle direction de l’hôpital de Montluçon en 2023

Après une année 2022 difficile, ce que compte mettre en place la nouvelle direction de l’hôpital de Montluçon en 2023

Après la crise sanitaire et une année 2022 particulièrement difficile dans plusieurs services, les instances dirigeantes du centre hospitalier de Montluçon-Néris-les-Bains ont souhaité au cours de la cérémonie des vœux, ce mardi 31 janvier, à l’Institut de formation aux soins infirmiers (Ifsi), que l’année 2023 apporte plus de sérénité à l’établissement.

L’aide précieuse du GHT et du SAMU 03

Le docteur Marie-Laure Dubouchet, présidente de la commission médicale d’établissement, a rappelé que l’an passé la pédiatrie a failli disparaître et que les urgences auraient dû fermer des journées et des nuits, sans l’aide du groupement hospitalier de territoire (GHT) Territoires d’Auvergne Allier-Puy-de-Dôme et les régulations du SAMU 03. Elle a également évoqué les problèmes de personnels en radiologie.

Elle voit de « nombreux bénéfices » dans la convention signée pour trois ans et qui a instauré depuis le 1er janvier une direction commune avec centre hospitalier universitaire (CHU) de Clermont-Ferrand.

Épauler l’hôpital mais ne pas gérer ad vitam

Venu apporter « le soutien et le témoignage de la communauté médicale », Didier Hoeltgen, le directeur du CHU de Clermont-Ferrand, a insisté sur le fait que le CHU n’a [vait] pas vocation à gérer l’hôpital en dehors du conseil de surveillance et ad vitam ». Le but de l’établissement clermontois est « d’épauler, de soutenir l’hôpital, l’accès aux soins et le territoire ».

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Didier Hoeltgen a précisé que le centre hospitalier de Montluçon rayonnait sur « un bassin de vie de 150.000 à 170.000 habitants », allant au-delà des limites de l’Allier dans la Creuse, le nord du Puy-de-Dôme, le sud du Cher et même « une toute petite partie de l’Indre ».

Un CHU qui ne peut pas tout pallier

Pour lui, le CHU ne peut pas répondre à toutes les demandes et a besoin d’hôpitaux qui tournent bien. « Il y a quarante cadres aux urgences du CHU. Il y a soixante postes ouverts dans l’Allier dont trente-huit vacants », a-t-il mis en exergue pour démontrer les limites de l’action du CHU de Clermont-Ferrand.

« Le CHU apporte un plus. Il peut accompagner mais ne pas se substituer à l’hôpital. Il faut créer une synergie. »

Didier Höltgen (Directeur du CLU de Clermont-Ferrand)

Fidéliser les agents

Le directeur de CHU estime que les deux établissements ont « beaucoup de travail devant [eux] ». Même si la pédiatrie est à peu près dans une situation de pérennité assurée, il sait que les différents services doivent fidéliser les agents et assurer une bonne continuité des soins entre le jour et la nuit sont des points importants.

La direction du CHU de Clermont-Ferrand prend les rênes de l’hôpital de Montluçon

Avoir une bonne gouvernance et la confiance des équipes

Patrice Beauvais, le nouveau directeur délégué du centre hospitalier de Montluçon-Néris-les-Bains, a, quant à lui, mis en avant son intention de travailler avec les uns et les autres, au sein de l’établissement. Il juge qu’une bonne gouvernance rime avec confiance.

« Il faut se faire confiance et créer un lien étroit avec la communauté médicale ; avec les usagers qui sont de plus en plus importants et sont le quatrième acteur dans la vie de l’hôpital et les personnels dits non médicaux. »

Parice Beauvais (directeur délégué du centre hospitalier de Montluçon-Néris-les-Bains)

Le directeur délégué complète son propos : « la confiance doit être étayée par une méthode. Il faut travailler avec des outils pour qu’il y ait une traçabilité. »

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Patrice Beauvais devient le directeur délégué de l’hôpital de Montluçon

Un projet médical pour 2023

Alors que le centre hospitalier n’a plus de projet médical depuis 2019, Patrice Beauvais compte bien en remettre un sur pied cette année. « C’est le corps de tout le dispositif », note-t-il.

« Un projet de soin viendra en appui car c’est le prolongement du projet médical. Il y aura aussi un projet de qualité, un chemin directeur immobilier avec lequel on saura où l’on va, et un projet social. »

Patrice Beauvais (vider)

Le directeur délégué veut aborder l’année et les projets avec « humilité » dans le sens où il souhaite « faire les choses simplement » mais tout en étant « ambitieux ».

Florence Farine

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