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M. Mannino a lancé un appel à l’aide pour son île, qui est soumise à une “forte pression”. La population se dit désespérée. “Chacun a aidé à sa manière les migrants qui en avaient besoin, mais il est désormais temps de trouver une solution structurelle”, a-t-il plaidé. Les conséquences concrètes de l’état d’urgence n’étaient pas immédiatement claires.
Le gouvernement de la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni avait déjà déclaré l’état d’urgence pour l’ensemble du pays en avril.
Depuis lundi, des bateaux transportant des milliers de migrants ont débarqué sur l’île, située entre la Sicile et l’Afrique du Nord. Rien que mardi, l’île a vu arriver 5 000 personnes, selon le ministère italien de l’Intérieur.
Le camp d’enregistrement des migrants de Lampedusa, qui a une capacité d’environ 400 places, est complètement débordé. Actuellement, près de 6 800 migrants se trouvent sur l’île, qui a une superficie d’environ 20 kilomètres carrés et est située à 190 kilomètres de la côte tunisienne de Sfax.
Les tensions se sont intensifiées au port mercredi après-midi. Selon plusieurs médias, des centaines de migrants ont tenté de quitter les lieux et de franchir les barrières. Des vidéos montraient la police les repousser.
