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Améliorer l’accès et la participation au dépistage du cancer du col de l’utérus grâce à la collaboration avec les laboratoires de biologie médicale.

Améliorer l’accès et la participation au dépistage du cancer du col de l’utérus grâce à la collaboration avec les laboratoires de biologie médicale.

Malheureusement, depuis de nombreuses années, les programmes de dépistage organisé du col de l’utérus connaissent des taux de participation très inférieurs à ceux de nos voisins européens, avec des disparités marquées en termes d’âge et de territoire.

Depuis la publication en 2020 des recommandations de la HAS préconisant un test HPV-HR chez les femmes de plus de 30 ans pour le dépistage du cancer du col, les laboratoires de biologie médicale jouent un rôle déterminant dans l’accès des femmes au dépistage mais se heurtent à des barrières administratives qu’il conviendrait de lever rapidement pour les patientes ayant des difficultés d’accès aux soins.

Il n’est pas normal aujourd’hui de devoir refuser des patientes éligibles car elles n’ont pas de prescription associée, voire qu’elles ont perdu ou n’ont pas reçu leur bon de prise en charge.

  • que le bon adressé aux patientes non à jour de leur dépistage puisse tenir lieu de prescription médicale ;

  • que les laboratoires de biologie médicale soient bien identifiés comme des lieux de réalisation de ce dépistage et que les biologistes médicaux soient des professionnels de santé habilités à effectuer le prélèvement ;

  • que le cahier des charges DOCCU soit modifié afin que les laboratoires de biologie médicale aient la possibilité d’accéder via Amelipro pour consulter le statut d’éligibilité (date du dernier dépistage) et de pouvoir réémettre le bon de prise en charge si nécessaire, dont la durée de validité serait prolongée tant que le dépistage n’a pas été réalisé.

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Ce dispositif permettrait également d’intégrer stratégiquement les biologistes au corpus des professionnels autorisés à mener les entretiens de prévention aux âges clés de la vie.

En contrepartie, les laboratoires s’engagent à renforcer leurs bonnes pratiques :

  • en présence d’un médecin traitant et/ou d’un gynécologue : envoi par messagerie sécurisée des résultats des dépistages aux médecins référents indiqués par les patientes (cytologie, HPV, HPV avec cytologie réflexe, etc.) ;

  • en l’absence de médecin traitant et/ou de gynécologue : dans le cadre des CPTS ou de tout autre dispositif de coopération interprofessionnelle, orienter les patientes vers un gynécologue ou une sage-femme en cas de résultat nécessitant une consultation et une prise en charge médicale adaptée ;

  • envoi systématique d’une copie des résultats au CRCDC.

Cette demande s’inscrit dans la volonté des biologistes médicaux de bénéficier de nouvelles missions de santé publique. Le SDBIO espère donc être entendu sur cette demande d’évolution en faveur de l’amélioration de la santé des femmes.

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2023-11-07 08:40:29

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