Nouvelles Du Monde

Allegri est satisfait, mais le derby n’est qu’un bouillon

Allegri est satisfait, mais le derby n’est qu’un bouillon

L’entraîneur loue l’esprit d’équipe, mais le jeu continue de disparaître et la “guérison” semble encore loin

Le bouillon de Max Allegrisatisfait au-delà de toute mesure logique de la maigre succès dans son derby de la Juventuscertifie certainement la volonté du groupe de sortir de la crisemais clarifie également, si jamais il y avait un besoin, aussi quelle est la profondeur de l’inconfort au sein d’une équipe qui est à des années-lumière des performances qu’une équipe comme la Juventus devrait fournir. Contre la Turin ce n’était pas beau Juve. C’était une Juve prudente, c’est possible, suffisamment équilibrée et assez cynique. Mais non beau, beau c’est un autre métier.

Enchevêtré dans les chemises d’une époque on ne peut plus noire, Allegri a joué son derby en tant qu’italien dans les années 1950 environ: défense rendue solide par les huit joueurs sous la ligne de balle et relance la plus dangereuse possible sur l’axe Vlahovic-Kostic, le premier reculant pour chercher des balles jouables et le second tentant d’aller dans les espaces pour recueillir les suggestions de son partenaire. Cette façon de jouer, ou plutôt le choix de laisser la balle du match à Turinproduit zéro jusqu’à la minute 32, lorsque l’attaquant possède ex Fiorentina il tira pour la première fois vers la porte de Milinkovic-Savic. Auparavant, cela n’avait été qu’un long regard dans les yeux, avec l’entraînement de Jurique qui a mieux joué mais, parce que manque d’avant-centreelle ne pourrait jamais se rendre dangereuse, même à distance.

Lire aussi  Une femme de 24 ans arrêtée après avoir tenté de réclamer une récompense pour un chien volé

Le fait est que la première mi-temps, hormis les deux minutes de feu ci-dessus (en plus de Vlahovicdeux autres conclusions en une minute avec Locatelli et Rabiot à distance), ça s’est bien passé et ennuyeux, anticipant une seconde mi-temps à peine plus pétillante. Rien de spécial, c’est clair, mais au moins rendu plus agréable par l’objectif de Vlahovic et de la tentative un peu molle du Turin pour remettre le jeu sur pied. Pour comprendre : la règle de “derby combattu et donc moche”mais sous la taupe il n’y avait pas une petite exagération conduisant, en fait, au final, à se contenter du bouillon qui a rendu le sourire à Allegri et un peu de fierté de la Juventus à un club revenant de la défaite historique de Haïfa contre la Maccabi.

Et si le bouillon a vraiment été bon pour votre santé, nous le saurons bientôt. En attendant, l’entraîneur de la Juventus peut compter sur un calendrier en championnat qui, jusqu’à Juve-Inter le 6 novembres’opposera à Empoli (21 octobre à la maison) e Lecce (le 29 octobre à l’extérieur), c’est-à-dire la possibilité d’enchaîner trois victoires d’affilée. Entre deux matchs qui vaudront plus pour l’honneur qu’autre chose : le 25 octobre, le match aller à Lisbonne contre Benficale 2 novembre, la piste d’accueil contre le PSG. On comprendra ici l’ampleur d’une Juve qui n’a pas vraiment donné le sentiment d’être guérie. Alors qu’Allegri est satisfait de ce qui se passe au couvent et attend anxieusement la guérison des blessés, L’épreuve de Paul Pogba.

Lire aussi  Le niveau d'eau élevé lors de la tempête Ciarán était dû à un dysfonctionnement du complexe de drainage d'IJmuiden

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT