2023-07-18 11:20:55
Dans la lutte contre le VIH, certains pays ont mis en œuvre des politiques efficaces mieux que d’autres pour contenir les infections et traiter les malades du SIDA : le Botswana, le Rwanda, l’Eswatini, la Tanzanie et le Zimbabwe sont cités en exemple par l’ONUSIDA, le Programme des Nations Unies pour le VIH et le SIDA afin de accélérer, intensifier et coordonner l’action mondiale contre cette maladie.
En effet, ces pays africains ont déjà atteint les objectifs dits « 95-95-95 » : 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 95% de ces personnes sont sous traitement antirétroviral et 95% des personnes sous traitement ont une charge virale supprimée (et donc ne transmet plus le virus). Seize autres pays, dont huit en Afrique subsaharienne, qui abritent 65 % des personnes séropositives dans le monde, sont en bonne voie pour atteindre cet objectif. Cela a été rapporté dans un rapport de l’ONUSIDA intitulé “La voie pour mettre fin au sida”.
En 2022, chaque jour, environ 3 600 personnes étaient infectées par le VIH et la moitié d’entre elles vivent en Afrique subsaharienne : le continent porte toujours le plus lourd fardeau face à l’épidémie, mais c’est aussi là que les progrès sont les plus importants. Depuis 2010, le nombre d’infections a diminué de 60 % en Afrique australe et de moitié en Afrique de l’Ouest.
Les programmes de sensibilisation dans les pays africains « modèles » sont communautaires et ne stigmatisent pas les populations les plus à risque, comme les homosexuels, les professionnel(le)s du sexe ou les toxicomanes. Les gouvernements de ces pays ont aussi des programmes qui s’attaquent aux inégalités et qui, surtout, bénéficient d’un financement adéquat. En 2022, 20,8 milliards de dollars ont été dépensés dans le monde, soit 2,6 % de moins qu’en 2021. [Da Redazione InfoAfrica]
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