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À Tarente, le plus grand dessalinisateur d’Italie et il est prévu d’en construire un également pour l’ancien Ilva

À Tarente, le plus grand dessalinisateur d’Italie et il est prévu d’en construire un également pour l’ancien Ilva

Le plus grand dessalinisateur à usage potable d’Italie sera construit à la périphérie de Tarente. La société Acquedotto Pugliese a approuvé l’appel d’offres pour sa construction. Il s’agit d’un investissement de 100 millions d’euros, qui bénéficiera des fonds du Pnrr et dont l’achèvement est prévu en 2026. L’usine aura un potentiel de 55 400 mètres cubes d’eau par jour, traitera 1 000 litres par seconde, et produira la équivalent aux besoins en eau de 385 000 personnes, soit un quart de la population de la région du Salento. Considérant que les Pouilles importent 90% de l’eau nécessaire à la consommation des régions voisines, grâce au dessalement, le système régional de l’eau acquerra une nouvelle source d’approvisionnement autonome et alternative et aura une plus grande capacité à réagir aux crises de l’eau.

Le tirage de la rivière Tara qui a de l’eau saumâtre

En utilisant de l’eau saumâtre – caractéristique de celle de la rivière Tara – au lieu de l’eau de mer qui est plus salée, la consommation d’électricité sera également réduite. L’ouvrage, conçu avec une attention à l’environnement, sera le premier de grandes dimensions dans les Pouilles et sera construit près de la prise d’eau de la Tara gérée à des fins d’irrigation et industrielles par Eipli, l’Autorité d’irrigation et de développement de la transformation des terres dans les Pouilles, Lucanie et l’Irpinie. Avec le dessalinisateur, il sera donc possible de faire face à l’augmentation des demandes estivales et de réduire les prélèvements d’eau des puits, contribuant ainsi à l’amélioration de l’état des nappes souterraines. Le projet de faisabilité technique et économique avait récemment passé avec succès le processus de conférence préliminaire sur les services.

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Acquisition des travaux dans l’année

La phase d’approvisionnement devrait commencer d’ici 2023. « La différenciation des sources est fondamentale – commente la direction d’Acquedotto Pugliese -. C’est la première étape vers la réalisation d’un ouvrage jugé tellement stratégique pour le système qu’il sera cofinancé avec le Pnrr”. Par ailleurs, la nouvelle usine de dessalement de Tarente s’intègre aux objectifs du plan industriel Aqp qui prévoit des investissements d’ici 2026 pour 2 milliards visant à protéger les ressources en eau, avec pour objectif de récupérer 44 millions de mètres cubes d’eau, d’améliorer l’économie circulaire, avec la gestion en interne de 130 000 tonnes de boues, et d’accélérer la transition énergétique pour atteindre plus de 90 GWH de énergie issue de sources renouvelables autoproduites en 2026.

Le dessalinisateur pour l’usine

Mais il y a un autre dessalinisateur qui pourrait être construit à Tarente. Il s’agit de l’offshore annoncé par le ministre de l’Entreprise, Adolfo Urso, parmi les nouveaux projets qui devraient faire partie de l’accord-programme pour Acciaierie d’Italia. Les projets en question, tous encore à explorer, concerneraient des investissements dans l’énergie éolienne par le biais de parcs offshore flottants (dans le terminal à conteneurs de Yilport à Tarente seraient assemblées les centrales nécessaires aux projets Falck Renewables et BlueFloat Energy dans les Pouilles), l’utilisation de le laitier de haut-fourneau, un sous-produit, pour produire du ciment, l’usine flottante de regazéification et le dessalement de l’eau, ces deux dernières usines destinées à la sidérurgie. Actuellement, l’ancienne Ilva puise l’eau des rivières Tara et Sinni, de la première en plus grande quantité que de la seconde. L’un des derniers approvisionnements mensuels était de 2,687 millions de mètres cubes pour environ 375 milliers d’euros à payer sous forme de facture à Eipli. La PDG de la société, Lucia Morselli, a également parlé de l’usine de dessalement offshore lors d’une réunion à Mimit.

Il y a deux ans, la première hypothèse

L’idée n’est pas nouvelle. Cela avait déjà été évoqué il y a deux ans dans le contrat de développement institutionnel de Tarente (Cis), lorsque l’usine de dessalement pour l’alimentation en eau industrielle de l’ex-Ilva était considérée comme la meilleure solution par rapport à la construction d’une canalisation de liaison entre les stations d’épuration de Tarente, Bellavista et Gennarini, et le métallurgiste. Dans les tableaux techniques, les deux voies (dessalinisateur et connexion avec des épurateurs) ont été comparées et il a été constaté que le résultat préétabli pouvait être obtenu plus tôt, et de manière plus économique, en construisant l’usine de dessalement. Lequel aurait également pu compter sur la prise d’eau en mer de capacité considérable, plus que convenable, déjà utilisée pour le refroidissement des hauts fourneaux. Par ailleurs, il a été vérifié que la canalisation sous-marine de liaison entre les stations d’épuration Bellavista et Gennarini, respectivement au nord et au sud de Tarente, était en très mauvais état, inexistante en plusieurs points, et de surcroît dans une zone soumise à des autorisations délicates. Le coût était estimé à 23 millions et il aurait fallu dix ans pour tout construire. D’où l’hypothèse préférable du dessalement qui revient aujourd’hui. L’économie d’eau était déjà mentionnée dans l’autorisation environnementale de l’aciérie mais à travers le projet de re-fonctionnalisation des députés Gennarini-Bellavista, changé plus tard avec l’usine de dessalement. Comparé à ce dernier, en février 2021 tout semblait prêt ou presque prêt, du moins il ressortait aux tables de la Région avec Aqp et Asset, l’agence régionale d’aménagement. L’usine devait se faire avec la participation financière de l’ancien Ilva mais la suite du projet a échoué.

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