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à Marseille, une plainte contre la pollution des paquebots

à Marseille, une plainte contre la pollution des paquebots

Une plainte pour espérer en finir avec les rejets des navires qui leur pourrissent l’air et leur environnement marin. L’action juridique était en préparation depuis l’été dernier, elle est désormais sur le bureau du procureur de la République depuis mardi 28 février.

Vingt-cinq habitants de Marseille, ainsi que les associations Cap au Nord et Alternatiba Marseille ont déposé plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui, blessures involontaires, pollution marine, écocide et mise en danger de l’environnement. La responsabilité des auteurs de ces faits pourrait être recherchée par le parquet s’il décidait d’ouvrir un enquête.

D’autres citoyens ou associations peuvent rejoindre la plainte en cours, notamment via un formulaire accessible en ligne. Le collectif Stop Croisières accompagne la démarche en prévoyant des actions à venir vers le grand public. Il vient de mettre une pétition en ligne. Cette action juridique fait suite à des mobilisations de longue date. En juin dernier, outre des manifestations, des activistes en canoë avaient barré l’accès du port de Marseille à deux paquebots.

« Le début d’un combat »

« Les pouvoirs publics et le port n’agissent pas ou beaucoup trop lentement. Il nous fallait passer à un cran supérieur »explique Marie Prost-Coletta, présidente de l’association Cap au Nord. Avec l’espoir que cette première plainte déclenche une enquête judiciaire et un procès, pour permettre la reconnaissance d’un préjudice sur la santé des habitants et sur l’environnement marin. « On est au début d’un combat qui peut faire passer des jurisprudences »s’enthousiasme l’avocate Isabelle Vergnoux.

Les militants d’Alternatiba Marseille, Stop Croisières, Cap au Nord et leurs avocats ont annoncé le dépôt d’une plainte visant la pollution des navires du port de Marseille, le 1est mars 2023. © Pierre Isnard-Dupuy / Reporterre
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à l'État de Balle

11/11/2023 | 17h

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11 novembre (samedi) / 17h

àÉtat de la balle

Histoire
MUNCIÉInde—Sarah Lézon (Indianapolis, Indiana/Roncalli) a enregistré une soirée en carrière alors que le programme de volleyball des Huskies de l'Université du Nord de l'Illinois s'est incliné en quatre sets face aux Cardinals de l'Université Ball State. Les Huskies ont affiché des scores établis de 17-25, 25-23, 15-25 et 24-26 dans le concours.

Lezon a enregistré neuf attaques décisives sur 15 attaques au total (pourcentage de réussite de 0,533), établissant un nouveau record en carrière en termes d'attaques tuées, d'attaques et de pourcentage de réussite.

Les Huskies ont remporté la bataille de blocage au filet, enregistrant six blocs contre deux blocs pour les Cardinals. Les Cardinals ont été tenus à leur deuxième plus bas total de blocs de la saison par les Huskies.

Nikolette Nédic (Willowbrook, Illinois/Hinsdale Central) a mené les Huskies avec 12 attaques décisives (34 attaques au total) tandis que Emily Dykes (Winterville, Caroline du Nord/Ayden-Grifton) a été le deuxième Huskie avec des attaques à deux chiffres.

"Je pensais que nous nous sommes battus dur contre une équipe coriace", a déclaré l'entraîneur-chef Sondra Parys. "Notre service nous a permis de rester dans le match, en particulier dans le deuxième set. C'était positif de voir que nous avons maintenu Ball State aux deuxièmes blocs les plus bas de la saison. Je suis convaincu que nous pouvons mieux exécuter à la fin des sets demain. ".

Ce fut une bataille de va-et-vient dans les premiers points, car aucune des deux équipes n'a été en mesure d'obtenir un avantage précoce. Après quatre points sans réponse des Cardinals, deux attaques décisives de Lezon ont mis fin à la disette des Huskies. Dykes a mis fin à une séquence de 7-2 avec un kill alors que les Huskies tiraient de l'arrière 17-10 dans le premier set. Les Huskies ont eu trois points sans réponse en fin de set mais n'ont pas réussi à combler le déficit. Les Huskies ont enregistré neuf attaques décisives dans le premier set.

Nazli Güvener (Ankara, Turquie/Elvankent Sinar) a débuté sur la ligne de service pour les Huskies dans le deuxième set alors que les Huskies ont débuté avec un as au service et un point de 8-2. Les Huskies ont réalisé une séquence de 9-6 au milieu du set, doublant ainsi l'avance sur les Cardinals à 18-6. Les Huskies ont enregistré trois as de service dans le set alors qu'ils en ont totalisé quatre dans la soirée. Les Cardinals ont commencé à réduire l'avance des Huskies, égalisant le set tard à 20. Un kill de Dykes a mis les Huskies au point de set avant que Dykes ne scelle le deuxième set pour les Huskies.

Nedic a marqué le premier point des Huskies du troisième set après une victoire de 3-0 des Cardinals. Les Cardinals ont pris une avance de 12-5 sur les Huskies au début du set avant qu'une erreur de service et un meurtre de Nedic ne donnent aux Huskies des points consécutifs. Nedic a enregistré un kill, répondant à quatre points consécutifs des Cardinals. Isabelle Percoco (Charlotte, Caroline du Nord/South Mecklenburg) a enregistré deux de ses six attaques décisives dans la soirée lors des derniers points pour les Huskies alors qu'ils perdaient le troisième set.

Les Huskies ont ouvert le quatrième et dernier set sur une séquence de 4-2 avec Lezon et Charlie Atiémo (Milford, Michigan/Farmington Hills Mercy) enregistrant les victoires des Huskies. Nedic a récolté le seul point pour les Huskies lors d'une séquence de 10-1 contre les Cardinals. Les Huskies ont enregistré des blocs consécutifs pour ramener le match à quatre à 12-8. Après quatre points sans réponse des Cardinals, Lezon a entamé une séquence de 4-0 pour les Huskies avec un kill. Les Huskies se sont frayés un chemin dans le match, égalisant le match à 22 sur une erreur offensive des Cardinals. Les Cardinals ont dominé les Huskies 4-1 dans les derniers points du set, gagnant 26-24.

Les Huskies concluront la série contre Ball State le 11 novembre à 17 h

Pour l’heure, quelques condamnations individuelles de navires ont été prononcées. Le capitaine du paquebot Azura a ainsi été condamné en 2018 à 100 000 euros d’amende pour avoir dépassé les normes de pollution. Bien peu de choses en comparaison aux bénéfices des armateurs, pointent les plaignants et leurs trois avocats.

Qu’ils naviguent ou qu’ils stationnent en escale, les navires polluent l’atmosphère. À quai, leurs moteurs tournent encore pour continuer à être alimenté en électricité. Des nuages de particules fines, d’oxyde d’azote et dioxyde de souffre potentiellement cancérigènes se déversent sur les quartiers à proximité du grand port maritime de Marseille (GPMM).

« J’ai des problèmes cardiovasculaires »

Les bateaux de croisière sont les plus problématiques : ils font plus de 500 escales par an, pour 1,5 million de touristes débarqués. Une étudesortie en 2019 par l’ONG Transport & Environment et citée par Les Échosprécise que les paquebots « ont émis autant d’oxydes d’azote que le quart des 340 000 voitures qui composent toute la flotte automobile de la ville » et « deux à cinq fois plus d’oxyde de soufre que l’intégralité des voitures de la ville ».

À Marseille, les navires de croisière comme ce ferry de Corsica Linea font environ 500 escales par an. © Pierre Isnard-Dupuy / Reporterre
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Les plaignants ne tiennent pas pour responsables uniquement les géants des mers. C’est toute l’activité du port qui est visée : cargos, ferrys pour la Corse et le Maghreb et même réparation navale. « Je suis née à Mourepiane. Nous avons le nez sur la forme 10 [un espace pour la réparation navale]qui est la plus grande de Méditerranée. Quand les bateaux y restent plusieurs mois, leurs moteurs tournent non-stop. J’ai des problèmes cardiovasculaires, on sait très bien que les particules font des maladies cardiovasculaires »témoigne Michèle Rauzier, membre de Cap au Nord qui habite toujours ce quartier du 16e arrondissement.

Pollution sous-marine

Les solutions tardent à s’imposer. Financé par 41 millions d’argent publicle plan régional d’électrification des quais des ports de Marseille, Toulon et Nice ne devrait aboutir qu’en 2025, s’il ne subit pas des retards supplémentaires. Pour l’heure, seulement quelques ferrys pour la Corse se branchent à quai. Et la compagnie La Méridionale a mis en place un filtre à particules sur l’un de ses navires depuis septembre. Une goutte d’eau à l’échelle du trafic du GPMM.

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D’autres bateaux évitent des rejets dans l’atmosphère en lavant leurs fumées à l’eau de mer, rejetée ensuite dans le milieu marin, à l’aide de filtres spéciaux (scrubbers). « Ce n’est pas acceptable de déplacer la pollution de l’air vers la mer »dit Lukas Vollmy, du collectif Stop Croisières. Depuis le 1est janvier 2022, une interdiction de rejets des eaux de lavage des scrubbers est appliquée sur une bande littorale, donc à l’approche et dans l’enceinte des ports. « Mais c’est encore autorisé à plus de 5 kilomètres de la côteprécise l’avocat Nicolas Chambardon, à proximité de la zone Natura 2000 de la Côte bleue et dans le parc national des Calanques. »

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