70 morts dans une attaque israélienne contre un camp de réfugiés

Plus d’une douzaine de soldats israéliens ont été tués ce week-end lors de combats dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche l’armée israélienne. Les observateurs voient dans le bilan élevé des morts des indications que le Hamas continue d’offrir une grande résistance aux Israéliens, qui ont annoncé hier qu’ils étendaient leurs opérations terrestres dans l’enclave.

Les noms des soldats tombés au combat sont annoncés en premier dans les journaux télévisés toutes les heures et figurent en bonne place sur les sites d’information. Dans un petit pays d’environ 9 millions d’habitants, presque toutes les familles connaissent un parent, un ami ou un collègue qui a perdu un proche pendant la guerre. La mort de soldats est une question sensible car elle peut saper le soutien populaire à la guerre.

Les 13 soldats israéliens tués vendredi et samedi l’ont été lors de combats dans le centre et le sud de Gaza. Quatre soldats ont été tués lorsqu’un missile antichar a touché leur véhicule, selon la radio militaire israélienne. Les autres ont été tués au cours de combats séparés et sporadiques.

Dans le nord d’Israël, un autre soldat a également été tué dans une attaque du groupe militant chiite libanais Hezbollah, qui bombarde par intermittence le nord d’Israël avec des roquettes depuis le début de la guerre avec le Hamas.

Depuis le début de la guerre, 152 soldats israéliens ont été tués. Plus de 20 000 personnes sont mortes du côté palestinien. Ce chiffre ne fait aucune distinction entre civils et combattants. Israël a déclaré il y a deux jours avoir tué 8 000 combattants du Hamas.

Peter van Ammelrooy