– Trois morts dans des affrontements lors de la campagne électorale
Des affrontements dans le nord-ouest du Liberia qui ont opposé des partisans des deux principaux partis ont fait trois morts.
Trois personnes ont été tuées dans des affrontements dans le nord-ouest du Liberia qui ont opposé des partisans des deux principaux partis à une dizaine de jours des élections présidentielle et législatives, ont indiqué samedi l’ONU et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
La Cédéao et l’ONU “condamnent dans les termes les plus forts” les affrontements vendredi dans la région de Lofa entre le parti de l’Unité de l’ancien vice-président Joseph Boakai (2006-2018) et la Coalition pour le changement démocratique (CDC), le parti de George Weah, ancienne star internationale du football reconvertie en politique et président depuis 2018.
Des guerres civiles entre 1989 et 2003
Les deux organisations internationales ont déploré dans un communiqué “la perte de trois vies” et ont appelé les dirigeants de ces partis “à exhorter fermement leurs partisans à s’abstenir de toute provocation et de tout autre acte de violence”. Garantir des élections justes et pacifiques est un enjeu majeur du scrutin dans un pays meurtri par des guerres civiles entre 1989 et 2003.
Les principaux partis politiques libériens se sont engagés en avril 2023 à s’abstenir de la violence et à recourir aux institutions judiciaires pour résoudre les conflits électoraux qui pourraient survenir avant et après les élections. La Cédéao et l’ONU ont exhorté la police nationale libérienne à rétablir le calme et à “mener des enquêtes rapides et impartiales, à rendre publiques leurs conclusions et à garantir que les auteurs soient poursuivis en justice”.
L’ambassade des États-Unis a également condamné ces violences et a appelé à des poursuites. Les deux formations politiques se sont rejeté la responsabilité des affrontements. Plus de 2,4 millions d’électeurs sont inscrits pour l’élection présidentielle et législative visant à élire 73 députés et 15 sénateurs pour remplacer les mandats arrivant à échéance parmi les 30 du pays.
AFP
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