Les bombardements se sont poursuivis pendant onze semaines à partir du 24 mars 1999. Des cibles à la fois dans la capitale Belgrade et dans d’autres régions de Serbie et du Monténégro ont été touchées.
A cette époque, la Serbie et le Monténégro étaient les seules parties restantes de la Yougoslavie. Le pays s’est désintégré dans les années 1990, déclenchant plusieurs guerres civiles.
En 1998, le président yougoslave Slobodan Milosevic a envoyé des forces militaires au Kosovo – qui faisait alors partie de la Serbie – pour combattre les séparatistes qui voulaient l’indépendance.
Des milliers de personnes furent tuées et plusieurs centaines de milliers furent contraintes à la fuite. Lorsque les pourparlers de paix n’ont pas abouti, l’OTAN a choisi de recourir à la force militaire.
Les bombardiers de l’OTAN ont attaqué des cibles militaires, puis des routes, des centrales électriques et d’autres infrastructures. L’une des attaques les plus controversées a touché la chaîne publique RTS. L’ambassade de Chine à Belgrade a été bombardée par erreur.
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Le nombre de civils tués lors de l’attaque de l’OTAN est controversé. Les estimations varient entre 500 et 2 500. Finalement, Milosevic capitule et retire ses forces du Kosovo.
La Russie et la Chine étaient fermement opposées à l’intervention de l’OTAN dans le conflit, et la Russie a utilisé Le bombardement de la Serbie par l’OTAN dans le cadre de sa propagande et de sa critique de l’alliance.
2024-03-24 17:30:46
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