1er mars 2023 – D’autres animaux ont été détectés avec la grippe aviaire H5N1, rapporte le département américain de l’Agriculture.
Le service d’inspection zoosanitaire et phytosanitaire du département, qui maintient un liste des détections de grippe aviaire chez les mammifères, a récemment ajouté 10 nouveaux cas provenant de quatre États et dont cinq espèces.
À ce jour, 208 millions d’oiseaux dans le monde ont été touchés par une épidémie massive de grippe aviaire, qui se propage aux mammifères.
Selon le Center for Infectious Disease Research and Policy, les infections humaines sont rares et se sont produites chez des personnes qui ont été en contact étroit avec de la volaille. Parmi les quelques cas qui ont été signalés, certains étaient graves ou mortels, d’autres étant considérés comme représentant une contamination environnementale plutôt que de véritables infections.
Au Colorado, les inspecteurs ont trouvé le virus chez trois pumas, un lynx roux, deux renards roux et un ours noir.
Ailleurs, des mouffettes rayées ont été détectées au Kansas et en Oregon. Et la Caroline du Nord a signalé un ours noir.
« De nombreuses espèces sont potentiellement sensibles à l’IAHP. En plus des oiseaux et de la volaille, des virus H5N1 ont été détectés chez certains mammifères (voir liste ci-dessous) », indique le gouvernement. “L’infection peut provoquer des maladies, y compris des maladies graves et la mort dans certains cas.”
Le gouvernement affirme que 131 cas ont été signalés de détections connues de la grippe aviaire H5N1 chez les animaux.
“Les responsables de la santé surveillent de près les rapports continus de propagation du H5N1 aux mammifères, qui ont été signalés dans les Amériques et en Europe”, a rapporté le Center for Infectious Disease Research and Policy de l’Université du Minnesota. “Le clade H5N1 eurasien qui frappe actuellement les oiseaux et la volaille dans plusieurs régions du monde a une mutation qui le rend plus reconnaissable pour les cellules des voies respiratoires des mammifères, y compris les humains.”
Le centre affirme que les infections humaines ont été rares et se sont produites chez des personnes qui ont été en contact étroit avec de la volaille. “Sur la poignée de cas qui ont été signalés, certains étaient graves ou mortels, d’autres étant considérés comme représentant une contamination environnementale plutôt que de véritables infections.”
