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Violent Protests in Bangladesh’s Textile Industry Demand Higher Wages

Violent Protests in Bangladesh’s Textile Industry Demand Higher Wages

De nouveaux affrontements ont eu lieu mardi au Bangladesh entre la police et des milliers d’employés demandant des augmentations de salaire dans l’industrie textile qui fournit de grandes marques occidentales, au lendemain de manifestations ayant provoqué la mort d’au moins deux personnes. Al Kamran, un haut responsable syndical du secteur textile à Ashulia, a déclaré que les travailleurs étaient descendus dans la rue car leurs salaires ne pouvaient plus couvrir l’augmentation des dépenses alimentaires.

Selon la police, des dizaines de milliers d’ouvriers travaillant dans différentes usines ont lancé des grèves sauvages à Ashulia et Gazipur, la principale ville industrielle du pays. Mahmud Naser, chef adjoint de la police de la zone industrielle d’Ashulia, a déclaré qu’environ 15 000 ouvriers avaient participé à des manifestations en faveur d’une augmentation de salaire à Ashulia, mais ce chiffre a été contesté par le dirigeant syndical Al Kamran, qui affirme que près de 50 000 ouvriers ont arrêté de travailler dans la seule zone d’Ashulia.

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Selon les responsables de la police, les manifestants ont incendié des pneus, vandalisé des usines en brisant des fenêtres et bloqué une autoroute importante reliant la zone industrielle à la capitale Dacca, ce qui a incité les forces de l’ordre à utiliser des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Il n’y a pas eu de blessés signalés.

Les syndicats affirment que les conditions de travail et de salaires sont désastreuses pour une grande partie des quatre millions de travailleurs du secteur. La flambée des prix des denrées alimentaires est l’une des principales raisons de ce mouvement, certains produits de base ayant doublé de prix par rapport à l’année dernière.

Selon Taslima Akter, présidente du syndicat Garment Sramik Samhati, la rémunération actuelle est inférieure à celle qu’un ouvrier percevait en 2017, une fois prise en compte l’inflation et la dépréciation monétaire. Aujourd’hui, le salaire mensuel minimum des ouvriers ne dépasse pas 8300 takas (67 francs suisses).

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Les syndicats affirment que la colère des ouvriers a éclaté lorsque l’association puissante des fabricants a proposé une augmentation de 25%, ignorant leur demande d’un salaire mensuel minimum de 23 000 takas (182 francs suisses), soit près de trois fois plus.

Le Bangladesh est l’un des plus grands exportateurs de vêtements au monde, l’industrie représentant 85% des 55 milliards de dollars d’exportations annuelles de ce pays d’Asie du Sud. Les grandes marques telles qu’Adidas, H&M et Gap font fabriquer leurs vêtements dans ces usines bangladaises.

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