Suite à l’annonce, mardi soir, de la réélection du président Azali Assoumani aux Comores, une personne a été tuée et cinq autres ont été blessées lors de heurts avec les forces de l’ordre. Azali Assoumani a été réélu dans un scrutin marqué par une très faible participation, ce qui a suscité de vives contestations de la part de l’opposition. Cette dernière dénonce des “fraudes grossières” et des “bourrages d’urnes”, et réclame l’annulation du scrutin.
Les tensions se poursuivent aux Comores. Une personne a été tuée et cinq autres blessées dans des heurts qui ont suivi l’annonce, le mardi 16 janvier, de la réélection contestée d’Azali Assoumani lors de l’élection présidentielle. Les contestations se sont poursuivies avec des affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre, et des bâtiments officiels ont été incendiés.
Des barricades ont été érigées sur les routes et un couvre-feu nocturne a été mis en place sur les trois îles du pays. La connexion à internet est également perturbée, et certaines pages ne sont plus accessibles sur les réseaux sociaux.
La réélection d’Azali Assoumani avec seulement 16,30 % de participation au scrutin a été vivement contestée par l’opposition, qui dénonce des fraudes et réclame l’annulation du scrutin. L’ONU a appelé au calme, exhortant les autorités à protéger le droit de manifester et à préserver les principes démocratiques.
