Nouvelles Du Monde

Violation of Freedom of Expression and Association in Mali: Urgent Call for Reversal of Political Suspension

Violation of Freedom of Expression and Association in Mali: Urgent Call for Reversal of Political Suspension

Human Rights Watch a déclaré aujourd’hui que le gouvernement militaire de transition du Mali devrait immédiatement revenir sur sa décision de suspendre les partis et les associations politiques. Cette suspension violerait la loi malienne ainsi que le droit aux libertés d’expression, d’association et de réunion telles que définies par le droit international en matière des droits humains.

Selon un article de Surveillance des droits de l’homme consulté sur le site web de Human Rights Watch, le Conseil des ministres du Mali a adopté un décret le 10 avril suspendant les activités des partis politiques et des associations politiques dans tout le pays, et la Haute autorité de la communication a demandé aux médias d’arrêter la diffusion d’informations sur ces entités. Cette décision semblait être une réponse à l’appel de plus de 80 partis et associations politiques pour un retour à l’ordre constitutionnel et l’organisation d’élections présidentielles dans les meilleurs délais.

Lire aussi  Météo - Offenbach-sur-le-Main - Temps très doux attendu en Hesse - Panorama

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel chez Human Rights Watch, a souligné que la suspension des partis et associations politiques par les autorités maliennes semblait être liée à leur appel en faveur d’élections démocratiques. Elle a insisté sur le fait que la junte militaire devrait respecter les droits humains en levant immédiatement cette suspension.

Les autorités maliennes avaient annoncé que l’élection présidentielle prévue pour le 26 mars 2024 serait reportée pour des raisons techniques. Malgré cela, la répression de la dissidence pacifique, de l’opposition politique et de la société civile s’est intensifiée depuis le coup d’État militaire de mai 2021, réduisant l’espace civique dans le pays.

La répression des partis politiques et des organisations civiles au Mali a suscité de vives critiques de la part d’organisations de défense des droits de l’homme, qui appellent le gouvernement à respecter les libertés fondamentales et à mettre fin à cette répression.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT