Vincent Fernandel : son refus de participer à une émission de télé-réalité pour préserver l’héritage familial

Petit-fils de Fernandel, fils de Franck Fernandel… et star de la télé-réalité ? Cela n’est passé loin ! Alors qu’il vient de fêter ses 40 ans, le journaliste Vincent Fernandel s’est longuement confié à nos confrères de Nice-Matin sur son grand-père, mort il y a plus de cinquante ans, et son héritage qui vit encore grâce à lui. Un héritage pour lequel il se bat chaque jour et pour lequel il a failli finir dans une émission très célèbre…

Expliquant qu’il ne veut pas céder “aux flagorneurs qui voudraient utiliser la renommée de [s]on grand-père“, il explique en effet qu’il a un jour été contacté pour une proposition inattendue : “Quand j’avais 20 ans, on m’a proposé de participer à La Ferme célébritésune émission de téléréalité de TF1. On m’offrait une somme mirobolante ! J’ai expliqué aux producteurs que, même s’ils me donnaient une villa à Beverly Hills, je dirais non“, se souvient-il.

Une émission qui rassemblait des gens célèbres (Pascal Olmeta, Eve Angéli, Elodie Gossuin, Vincent McDoom ou encore Massimo Gargia avaient participé à cette édition) et qui aurait pu lancer sa carrière. Mais pas question pour lui, désormais comédien et journaliste, de bafouer son nom et celui de sa famille. Un nom célèbre qu’il n’a pas hésité à prendre, d’ailleurs, au moment de sa médiatisation : “La question ne s’est jamais posé. Si je n’avais pas repris le nom de scène familial, on m’aurait titillé : ‘Il n’assume pas, il se cache…’“, raconte-t-il pour expliquer ce choix.

Le nom n’est pas un fardeau

Il faut dire que chez les Fernandel, le poids du nom célèbre n’a jamais été très difficile à porter. S’il décrit son grand-père comme un homme qui “ne faisait pas de cadeau“, Vincent n’a jamais regretté d’avoir choisi son nom. “Ca permet d’entrouvrir une lucarne, c’est vrai. Mais derrière, si on veut durer, il faut bosser deu fois plus dur que les autres ! Porter un nom célèbre peut ne pas être facile. Moi j’ai de la chance : ça n’a jamais été difficile“, livre-t-il.

Tout comme son père Franck, qui a fait une carrière de chanteur avant sa mort en 2011 : “Franck a été très attentif à ne pas donner l’impression de se servir de la notoriété de son père. […] Il savait que cela risquait de lui retomber sur la figure. D’un point de vue personnel, Franck a souffert toute sa vie de l’absence de son père. Mais il ne s’est jamais plaint qu’on lui en parle du matin au soir“, raconte son fils, qui insiste : “On veut toujours croire que les héritiers sont dans l’ombre et qu’ils en souffrent. En ce qui concerne mon père, je ne pense pas que cela ait été le cas. Certes, il était artiste mais dans un genre très différent : les deux n’étaient pas en concurrence“. Une famille extraordinaire mais soudée pour toujours…