Les Rezéens diront-ils oui à la création d’une police municipale ? Réponse dans les urnes, ce dimanche 2 octobre. Les habitants sont appelés à se prononcer sur la création de ce service.
Rezé, qui compte près de 43 000 habitants, est une des seules villes de la Métropole à ne pas compter une police municipale. Une consultation organisée, hasard du calendrier, alors que le débat sur l’insécurité fait rage à Nantes. Chaque municipalité définit, selon son projet politique, les missions de ses agents. À Rezé, « pas question d’avoir une police municipale qui copie la police nationale », indique Jean-Christophe Faës, adjoint à la tranquillité publique.
Ce que veulent les élus ? « De la proximité. » Surveillance des espaces publics, prévention et accompagnement, mais aussi contrôle et verbalisation des nuisances sonores, des dépôts sauvages… Le service de la tranquillité publique, qui compte actuellement treize agents, serait renforcé par huit postes, « dont cinq ou six policiers municipaux ».
À Rezé, les élus ont fait le choix de ne pas armer cette police municipale, si elle devait être créée. La Ville a prévu un plan B, si les Rezéens se prononçaient contre la création d’une police municipale. « Il y aurait un renfort du dispositif actuel », précise Jean-Christophe Faës. Les six médiateurs et sept agents de surveillance de la voie publique (ASVP) verraient leurs effectifs gonfler, avec huit nouveaux postes. Le but étant de renforcer la présence de ces agents dans la ville, « au plus près des habitants ».
