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Victoire de l’extrême droite islamophobe de Geert Wilders aux élections législatives néerlandaises – Analyse

Victoire de l’extrême droite islamophobe de Geert Wilders aux élections législatives néerlandaises – Analyse

Réécrire ce contenu – Les sondages à la sortie des urnes donnent l’extrême droite gagnanteSelon les premières estimations, c’est le parti d’extrême droite islamophobe de Geert Wilders qui aurait remporté les législatives néerlandaises.Publié aujourd’hui à 21h41La victoire de Geert Wilders provoquerait un séisme politique bien au-delà des frontières des Pays-Bas.REUTERSLe parti néerlandais d’extrême droite islamophobe de Geert Wilders a remporté les élections législatives mercredi, suggèrent les sondages à la sortie des les urnes, ce qui, si cela était confirmé, provoquerait un séisme politique bien au-delà des frontières des Pays-Bas. Le PVV (Parti de la Liberté) a remporté 35 sièges, selon le sondage Ipsos. L’alliance de gauche de Frans Timmermans est deuxième avec 26 sièges. Le centre droit VVD a remporté 23 sièges, selon ce même sondage.Si elle est confirmée par les résultats définitifs, la victoire de Geert Wilders marque un brusque virage à droite qui sera accueilli avec appréhension à Bruxelles: le PVV a promis notamment un référendum sur l’adhésion des Pays-Bas à l’Union européenne. Le message anti-immigration du PVV, comprenant la fermeture des frontières et l’expulsion des immigrés illégaux, semble avoir trouvé un écho auprès des électeurs néerlandais.Mais si Geert Wilders semble avoir triomphé dans les sondages, il n’est pas sûr qu’il parvienne à former une coalition de gouvernement. Les dirigeants des trois autres principaux partis ont assuré qu’ils ne participeraient pas à une coalition dirigée par le PVV.Les Marocains? Des «racailles», selon luiLe leader d’extrême droite a appelé les autres partis néerlandais à travailler ensemble pour former une coalition, soulignant que son parti PVV (Parti de la Liberté) «ne peut plus être ignoré». «Les Néerlandais espèrent que le peuple pourra récupérer leur pays et que nous veillerons à ce que le tsunami des demandeurs d’asile et de l’immigration soit réduit», a-t-il déclaré à ses partisans enthousiastes, à La Haye.Geert Wilders et sa crinière peroxydée font partie du paysage politique néerlandais depuis des décennies. N’hésitant pas à traiter les Marocains de «racailles» ni à proposer des concours de caricatures du prophète Mahomet, il a bâti sa carrière en faisant croisade contre ce qu’il nomme une «invasion islamique» de l’Occident.Ni les démêlés avec la justice néerlandaise – qui l’a reconnu coupable d’insultes à des Marocains – ni les menaces de mort à son encontre – qui le font vivre sous protection policière depuis 2004 – ne l’ont découragé. «Bien sûr, je prends position, je suis attaqué, mon pays est attaqué» avait-il déclaré lors d’un entretien à la veille des élections de 2021.Lissage de sa rhétorique populiste pour séduireGeert Wilders a tenté de lisser une partie de sa rhétorique populiste en se concentrant sur d’autres préoccupations de l’électorat. Il y a «des problèmes plus importants que la lutte contre le flot de demandeurs d’asile et d’immigrants», a-t-il déclaré lors de l’un des derniers débats électoraux, ajoutant qu’il était prêt à mettre de côté ses opinions sur l’islam pour gouverner.Si l’immigration est restée un sujet clé de la compagne, les Néerlandais s’inquiètent encore plus de «savoir s’il leur reste de l’argent dans leur portefeuille», a-t-il martelé. Il a promis de se concentrer davantage sur «la sécurité et les soins de santé» que sur son opposition à l’islam.« Suivant » et vueMais le manifeste du PVV a conservé le ton xénophobe qui est sa marque de fabrique. Les mesures anti-immigration proposées comprennent le rétablissement du contrôle aux frontières néerlandaises, la détention et l’expulsion des immigrants illégaux, le renvoi des demandeurs d’asile syriens et la réintroduction des permis de travail pour les travailleurs intra-UE.En matière de politique étrangère, il défend une approche «les Pays-Bas d’abord» qui comprend la fermeture de sa représentation à Ramallah et le renforcement des liens avec Israël, notamment le déplacement de son ambassade à Jérusalem. Un «référendum contraignant» sur un «Nexit» – la sortie des Pays-Bas de l’UE – figure également dans le programme, ainsi qu’un «arrêt immédiat» de l’aide au développement.AFPVous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.en Francais

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