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victimes et troc, de Septembre noir à Beslan- Corriere.it

victimes et troc, de Septembre noir à Beslan- Corriere.it

2024-02-12 14:47:34

De Guido Olímpio

L’histoire des missions de libération des otages démontre leur faillibilité. Certains réussissent, comme lors du détournement de l’avion Sabena : Bibi Netanyahu faisait partie des commandos. D’autres fois, comme en Tchétchénie ou au théâtre Dubrovka à Moscou, les résultats sont désastreux.

15 mai 1974. Des terroristes palestiniens reprennent une centaine d’otages dans la ville de Maalot et lancent un chantage. Le gouvernement, dirigé par Golda Meir et avec Moshe Dayan en défense, est dans le coin pour la surprise de Yom Kippour. Les deux hommes politiques sont sous le feu des critiques, comme Bibi Netanyahou aujourd’hui, et doivent décider de la réaction. Finalement, la ligne dure passe, les soldats attaquent, 31 Israéliens meurent également dans la bataille. Dans les prochains mois, sera décidée la création du Yamam, une unité d’élite appelée à intervenir dans les situations d’urgence.
Et ce sont justement des éléments de l’unité qui ont mené l’opération à Rafah, qui s’est soldée par la libération de deux citoyens mais aussi de nombreuses victimes civiles à cause des bombardements utilisés comme couverture et diversion. Un risque attendu : ces missions – répètent les experts – ont un taux d’échec élevé, peuvent avoir de graves conséquences et présentent d’importantes difficultés. D’autant plus si le théâtre est la Bande de Gaza, surpeuplée, avec des civils entassés sur des segments de territoire et si les otages eux-mêmes deviennent des boucliers.

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Nous sommes dans une histoire marquée par des revers, des victoires, des erreurs. A commencer par le massacre des Jeux olympiques de Munich perpétré par Septembre Noir, avec le blitz mal préparé (euphémisme) par la police allemande, sans personnel qualifié. Deux ans avant Maalot, les forces spéciales avaient réussi à sauver les passagers d’un avion Sabena détourné sur le tarmac de Tel-Aviv. Un seul otage et deux “pirates” perdent la vie, parmi les commandos déguisés en mécaniciens deux futurs premiers ministres, Ehud Barak et Netanyahu lui-même.

Encore plus sensationnelle est l’intervention du PDG Entebbe en Ouganda, en juillet 1976, action à des milliers de kilomètres, dans un pays hostile. Quatre passagers de l’avion d’Air France et Jonathan Netanyahu, frère et chef d’équipe du Premier ministre, mourront. L’effet de surprise, l’organisation parfaite, la connaissance du terrain, les astuces (comme l’utilisation d’un Mercedes semblable à celle du dictateur nigérian Amin), le soutien logistique du Kenya sera l’élément fondamental pour surmonter le facteur X, l’événement inattendu qui bloque le mécanisme.

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Tactique ensuite reproduite par les Allemands du GSG9 et les Britanniques du SAS Mogadiscio, en octobre 77, avec l’élimination des fedain à bord du Lufthansa 181. Les années passent, les conflits demeurent. Encore un mois d’octobre 1994. Une cellule du Hamas kidnappe le soldat Waxman et l’emmène dans un village de Cisjordanie. Les renseignements découvrent la cachette, l’attaque commence, Le capitaine Nir Poraz et le prisonnier tombent sous le feu des tirs. un rappel des dangers opérationnels dont ils sont conscients à Jérusalem et dans d’autres capitales mais qui sont mis au second plan lorsqu’ils veulent réitérer le non à la négociation.

La raison d’État, parfois, impose des mesures aux résultats désastreux. Voici les massacres du théâtre Dubrovka à Moscou et celui de l’école de Beslan, avec des otages asphyxiés par les « gaz » russes et massacrés par des militants tchétchènes. Ou encore l’assassinat au Nigeria de Chris McManus et de l’Italien Franco Lamolinara aux mains de Boko Haram mais décédés suite à l’incursion des troupes locales et des SAS. Les Américains perdra deux otages au Yémen dans des circonstances similaires (décembre 2014) mais aussi les Français du Sahel et de Somalie. Dans certains moments, cela s’applique à tout le monde, la fermeté est affichée mais ensuite troquée accepter l’échange de prisonniers ou le paiement d’une rançon. Parce que compter sur les Leatherheads n’est pas toujours la solution pratique.

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Jérusalem, après l’invasion de Gaza, a eu recours à une stratégie binaire: d’un côté il a négocié sans être pressé de conclure, de l’autre il a recherché l’option militaire. Au début, il a libéré le soldat Ori Megedish, il a subi la mort de nombreux otages : éliminés par des militants et certains tués par des tirs amis. Et maintenant, il a ramené chez eux les deux Israéliens-Argentins enlevés dans le kibboutz le 7 octobre, un résultat important mais qui impliquait un prix très élevé.

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12 février 2024 (modifié le 12 février 2024 | 12:47)



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