Nouvelles Du Monde

Utilité de l’ARN sous-génomique du SRAS-CoV-2 chez les receveurs de transplantation rénale recevant du remdesivir

Utilité de l’ARN sous-génomique du SRAS-CoV-2 chez les receveurs de transplantation rénale recevant du remdesivir

2024-05-24 23:27:44

Au cours de la période d’étude, 34 patients présentant un ARNg positif dans le NPS avant et après le traitement par RDV ont été inclus. Le tableau 1 présente les caractéristiques de base des patients inclus en fonction de la gravité du COVID-19. Le délai médian depuis la transplantation rénale était de 80 mois (IQR 3–321) et 6 patients ont présenté une infection par le SRAS-CoV-2 au cours de la première année après la transplantation. Neuf patients (26 %) ont présenté une lymphopénie avant l’infection par le SRAS-CoV-2. La majorité des patients ont reçu 3 doses ou plus du vaccin contre le SRAS-CoV-2 (76 %), et le délai médian entre l’apparition des symptômes et le traitement par RDV était de 5 jours (IQR3–8,5). Le RDV a été administré en une dose unique de 200 mg, suivie de 2 à 4 doses quotidiennes supplémentaires de 100 mg, sans ajustement en fonction de la fonction rénale. Trente-deux (94 %) patients ont reçu 5 doses de RDV.

Tableau 1 Caractéristiques de base de 34 greffés rénaux traités par remdesivir selon la gravité du SRAS-CoV-2

La majorité des patients (73 %) inclus présentaient une maladie modérée par le SAR-CoV-2, tandis que 17 % présentaient une maladie sévère et 8 % une maladie légère (8 %). La dexaméthasone était le traitement concomitant le plus courant chez 34 % des patients. Sept patients ont dû être admis en soins intensifs (21 %). Trois patients (9 %) ont dû être réhospitalisés dans les 30 jours suivant le diagnostic et 3 patients (9 %) sont décédés dans les 30 jours. Le nombre médian de jours d’hospitalisation était de 6 jours (IQR 2–112).

Lire aussi  Risque de méningiome associé à certains progestatifs : résultats d'une étude pharmaco-épidémiologique

Les valeurs médianes de Ct de l’ARNg étaient de 20 au départ (IQR 13-28) et de 28 après le traitement par RDV (IQR 10-36). Une comparaison des valeurs Ct de l’ARNg et de l’ARNsg au départ et après 5 jours de traitement par le remdesivir en fonction de la gravité du SRAS-CoV-2 est présentée dans le tableau 2. Les valeurs médianes de Ct de l’ARNg et de l’ARNsg au jour 5 après le traitement par le remdesivir étaient plus élevées chez les patients présentant atteints d’une maladie légère ou modérée par rapport à ceux atteints d’une maladie grave.

Tableau 2 Comparaison des valeurs Ct de l’ARN génomique (ARNg) et de l’ARN sous-génomique (ARNsg) au départ et après 5 jours de traitement au remdesivir selon la gravité du SRAS-CoV-2

Un organigramme des résultats en fonction des résultats du sgRNA est présenté sur la figure 1.

Fig. 1

Organigramme des résultats selon les résultats du sgRNA

ARNsg négatif de base

Le sgRNA initial était négatif chez 5 patients (15 %) et est resté négatif après le traitement chez tous les patients, sauf un qui est devenu positif dans les 24 heures suivant le premier test. Dans le groupe sgRNA négatif, tous les patients sont sortis de l’hôpital dans un délai ≤ 10 jours et aucun patient n’est décédé.

Lire aussi  L’Inde devrait-elle étudier les eaux usées pour suivre le paludisme et la dengue ?

ARNsg positif à l’inclusion

Vingt-neuf (85 %) patients avaient un sgARN positif au départ. Parmi eux, 15 patients (52 %) présentaient un sgRNA négatif après le traitement par RDV. Tous les patients de ce groupe ont eu des résultats favorables, la plupart (80 %) étant sortis prématurément (≤ 6 jours). Le nombre moyen de jours d’hospitalisation dans ce groupe était de 9,4 jours (SD 17) et 2 patients (13 %) ont dû être admis en soins intensifs. Trois patients ont eu un séjour plus long et sont sortis après 6 jours. Parmi eux, deux ont développé une pneumonie organisée et un a eu une pneumonie bactérienne.

En revanche, 14 cas (48 %) présentaient une positivité persistante du sgRNA après le traitement par RDV. Le nombre moyen de jours d’hospitalisation dans ce groupe était de 24 (SD 35). Quatre de ces patients (29 %) ont dû être admis en soins intensifs et le séjour à l’hôpital a été plus long que le reste de la cohorte. Les trois décès enregistrés dans l’étude appartenaient à ce groupe.

Dans le sous-groupe de patients avec un sgARN positif au départ, 12 patients sur 15 (80 %) ont obtenu un congé précoce (≤ 6 jours) avec un sgARN négatif au jour 5, contre 6 patients sur 14 (43 %) avec un sgARN positif au jour 5. 5 (p = 0,06).

Le traitement immunosuppresseur a été maintenu chez les patients présentant une infection légère par le SRAS-CoV-2, tandis que le mycophénolate a été interrompu chez ceux présentant une maladie modérée ou grave. Les traitements immunosuppresseurs antérieurs ont également été interrompus pendant l’administration de dexaméthasone, généralement chez des patients présentant une maladie grave.

Lire aussi  Les espèces envahissantes de moustiques menacent la lutte contre le paludisme en Afrique

Le tableau 3 présente les analyses univariées et multivariées des facteurs associés à un sgARN positif après un traitement par RDV. Les variables incluses étaient le diabète sucré, l’hypertension artérielle, la cardiopathie ischémique, une transplantation antérieure, la lymphopénie, une hospitalisation antérieure, la vaccination avec 3 doses ou plus d’ARNm du SRAS-CoV-2, une dose élevée d’acide mycophénolique (≥ 1 500 mg/jour), les mammifères. cible du régime à la rapamycine, infection antérieure par le SRAS-CoV-2, rejet aigu d’allogreffe (6 mois auparavant), infection au cours de la première année après la transplantation, maladie grave (admission en soins intensifs), traitement par dexaméthasone ou anticorps monoclonaux, ARNg quantitatif médian à l’admission, réadmission en raison d’une infection par le SRAS-CoV-2 et décès (30 jours). Dans l’analyse univariée, l’âge, la présence de diabète sucré et l’ARNg quantitatif au départ étaient plus fréquents dans le groupe de patients chez lesquels l’ARNsg restait positif après le traitement par RDV, atteignant presque une signification statistique. Néanmoins, aucune association n’a pu être établie dans l’analyse multivariée.

Tableau 3 Analyse univariée et multivariée des facteurs associés à un ARNsg positif après traitement par remdesivir dans la population présentant un ARNsg positif à l’admission


#Utilité #lARN #sousgénomique #SRASCoV2 #chez #les #receveurs #transplantation #rénale #recevant #remdesivir
1716702808

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT