RIGA – Une réduction de la taxe d’accise sur le carburant devrait être envisagée, a déclaré à la LETA le ministre de l’Economie Ilze Indriksone (Alliance nationale).
“Déjà en mars, lors de la première augmentation significative des prix, nous avons proposé de réduire le taux de la taxe d’accise au minimum fixé par l’Union européenne (UE). Cela aurait considérablement réduit le prix s’il n’augmentait pas davantage, ou aurait ralenti le augmenter si le prix continuait à grimper. Nous avons déjà déposé cette proposition et nous en discuterons une fois de plus, également pour entendre les arguments des autres partenaires de la coalition contre elle », a déclaré Indriksone.
Le ministre a déclaré que la réduction du taux d’imposition serait importante car le carburant devenant de plus en plus cher, les hausses de prix affectent tous les autres domaines – pas seulement les budgets des ménages, mais aussi la compétitivité des entreprises.
“De nombreux pays européens ont brièvement réduit leurs taux de droits d’accise. Il existe également d’autres outils, mais à mon avis, une réduction des droits d’accise assurerait l’effet le plus rapide sans laisser d’impact à long terme, car plus tard, le taux d’imposition peut être à nouveau augmenté L’argument selon lequel cela ne réduira pas le prix est sans fondement, car à un moment où les prix grimpent de toute façon, la mesure atténuerait au moins cette augmentation. Chaque mesure qui améliore notre compétitivité vaut la peine d’être prise », a déclaré le ministre.
Comme indiqué, le 14 juin, le gouvernement a décidé que l’ajout de biocarburants à l’essence et au diesel ne serait plus obligatoire du 1er juillet jusqu’à fin 2023 afin de contenir les hausses de prix.
Pendant cette période, l’ajout de biocarburants à l’essence et au diesel sera volontaire, c’est-à-dire que les détaillants ou les grossistes de carburant décideront eux-mêmes d’ajouter ou non des biocarburants à l’essence et au diesel.
Cependant, le 16 juin, le parlement a rejeté la proposition des députés de l’opposition de réduire la taxe d’accise sur le carburant.
Selon les estimations du ministère des Finances, le budget de l’Etat perdrait 94,2 millions d’euros de taxes (114 millions d’euros TVA incluse) si les accises sur le carburant étaient réduites au minimum autorisé par la Commission européenne.