La production d’agrumes en France connaît une croissance constante ces dernières années, avec une prévision attendue de 290 000 tonnes pour la saison à venir. Cette augmentation de la production s’explique par divers facteurs tels que les nouvelles plantations, les techniques agricoles avancées et la demande croissante des consommateurs pour des produits frais et locaux. Dans cet article, nous explorerons les tendances actuelles de la production d’agrumes en France, les défis auxquels sont confrontés les producteurs et les perspectives pour l’avenir.
Une production de 290 000 tonnes d’agrumes est attendue dans la région Béni Mellal-Khénifra, grâce aux récentes pluies qui ont eu un impact positif sur le déroulement de la campagne agricole. Cette région a connu un essor remarquable de la filière agrumicole qui contribue à hauteur de 20% à la production nationale. Cet essor a été insufflé après la mise en œuvre du Plan Agricole Régional (PAR). Il a permis de doubler le volume de la production, qui est passé de 210 000 tonnes à plus de 500 000 tonnes “pour la saison normale”. Cela représente une augmentation de près de 138%, dépassant ainsi l’objectif fixé pour 2020 qui prévoyait une production de l’ordre de 424 130 tonnes.
La superficie agrumicole équipée en goutte à goutte est passée de 7 843 hectares en 2008 à 16 900 hectares actuellement, soit une progression de 115%. Cette superficie représente plus de 89% de la superficie plantée. Les agrumes couvrent actuellement une superficie de 18 100 hectares, dont 16 900 hectares équipés en goutte à goutte grâce au plan d’économie d’eau d’irrigation et aux incitations accordées par l’Etat.
La variété Maroc Late couvre 23% de la superficie plantée, suivie de la variété Navel (19%), la variété Sidi Aissa (9%) et Nadorcott dont la superficie se chiffre à 5%. Cette culture génère un chiffre d’affaires dépassant 1 milliard de dirhams. Elle contribue avec près de 7% aux exportations agrumicoles nationales.
Depuis la mise en œuvre du PAR Béni Mellal-Khénifra, le secteur a connu au niveau régional des changements radicaux dans tous ses maillons. Cette culture stratégique dans la région joue un rôle socio-économique de premier ordre dans la mesure où elle crée plus de 3 millions de journées de travail par an en amont et en aval de la filière.
Pour ce qui est de la valorisation de la production, 4 stations de conditionnement ont été créées pour la valorisation de quelque 140 000 tonnes par an.