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Une nouvelle méthode ouvre la voie à des directives alimentaires plus claires sur la santé du cerveau

Une nouvelle méthode ouvre la voie à des directives alimentaires plus claires sur la santé du cerveau

Dans une étude récente publiée dans la revue Frontières de la nutritionles chercheurs ont développé une méthode pour harmoniser rétrospectivement les données sur l’association entre les habitudes alimentaires et la santé cognitive provenant d’études individuelles dont les méthodologies et les résultats varient considérablement.

Revoir: Régimes alimentaires associés au déclin cognitif : méthodes pour harmoniser les données des études de cohortes européennes et américaines. Crédit d’image : Elena Eryomenko/Shutterstock

Arrière-plan

Un domaine de recherche en pleine expansion concerne l’association entre les habitudes alimentaires et la santé cognitive, notamment en ce qui concerne la compréhension des facteurs de risque modifiables de la démence et d’autres maladies neurodégénératives. Les résultats de diverses revues et méta-analyses ont montré qu’une alimentation riche en fruits, en céréales complètes et en légumes est bénéfique pour la santé cognitive.

Cependant, les résultats d’études individuelles sur les régimes alimentaires tels que l’approche diététique pour arrêter l’hypertension (DASH), le régime méditerranéen, anti-inflammatoire et le régime méditerranéen-DASH d’intervention pour les régimes neurodégénératifs (MIND) ont été incohérents. Ces incohérences, résultant de l’hétérogénéité des méthodes de réalisation des évaluations diététiques et cognitives, des populations étudiées, des durées de suivi et de divers autres paramètres de l’étude, ont rendu difficile la conclusion de directives diététiques potentielles pour la santé cognitive.

Une approche proposée pour tirer des conclusions de ces études individuelles hétérogènes consiste à regrouper les données individuelles des participants provenant de divers essais cliniques et observationnels, semblable à une méta-analyse. Elle diffère d’une méta-analyse dans la mesure où les données sont recherchées dans l’étude éligible plutôt que extraites de la publication. Cependant, une méthode d’harmonisation des données est encore nécessaire pour garantir la comparabilité et la compatibilité entre les données.

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À propos de l’étude

La présente étude décrit un protocole pour harmoniser rétrospectivement les données individuelles des participants provenant de nombreuses études menées aux États-Unis et en Europe sur l’association entre les habitudes alimentaires et la santé cognitive. Ils ont également discuté des critères de sélection des études pour répondre à la question de l’étude et ont fourni des définitions des résultats et des expositions de l’étude.

Harmonisation des données

Pour déterminer les associations entre les habitudes alimentaires et l’incidence du déclin cognitif et des troubles cognitifs légers, les critères de sélection stipulaient l’inclusion d’études examinant les régimes alimentaires représentatifs de différentes populations aux États-Unis et en Europe, la conception de l’étude étant soit un essai clinique, soit un étude prospective de cohorte. Seules les études menées sur des adultes de plus de 35 ans en bonne santé cognitive devaient être incluses dans l’analyse d’harmonisation. Des analyses de sensibilité ont été recommandées pour évaluer les effets interactifs de comorbidités telles que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète, la dépression et l’activité physique.

Les expositions prises en compte pour l’analyse comprennent des modèles alimentaires tels que les adaptations du régime alimentaire méditerranéen, le modèle EAT-Lancet, l’indice de consommation saine ou un modèle dérivé à la suite à partir des résultats d’une analyse en composantes principales. Les antécédents alimentaires, les questionnaires sur la fréquence des aliments ou les données provenant d’entretiens répétés seraient utilisés pour déterminer les scores d’apport alimentaire quotidien.

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Les résultats de l’analyse consistent en des évaluations des performances cognitives à deux moments pour déterminer les changements cognitifs ou le développement d’une déficience cognitive légère. Les données sur les habitudes alimentaires seraient harmonisées en groupes d’aliments et de boissons tels que les produits laitiers, les légumes, les fruits, la viande, les bonbons et les boissons sucrées.

Les chercheurs ont également recommandé de s’assurer que les unités utilisées pour rapporter les nutriments soient converties en une unité et déclarées avec le nombre de grammes dans une portion de chaque catégorie d’aliments. Les données alimentaires harmonisées consisteraient en une variable d’exposition pour les habitudes alimentaires saines, rapportée sous la forme d’un score tel que l’indice de consommation saine.

La méthode proposée pour harmoniser les données individuelles des participants suggère que seuls les instruments de mesures cognitives susceptibles de diagnostiquer un déficit cognitif léger ou de mesurer la fonction exécutive, la fluidité verbale et la mémoire verbale soient inclus dans l’analyse. De plus, les données cognitives doivent être harmonisées à l’aide d’une harmonisation pré-statistique pour classer les tests cognitifs de chaque étude en fonction des capacités cognitives examinées.

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Protocole d’étude schématique pour évaluer l’association entre les modèles alimentaires et le déclin cognitif.

Des stratégies d’augmentation des données ont été suggérées pour répondre à une éventuelle hétérogénéité entre facteurs tels que l’administration des mesures cognitives, l’adaptation des instruments, les composants et la version de l’instrument. De plus, une analyse factorielle confirmatoire sera utilisée pour tester l’équivalence des mesures cognitives.

L’étude a également discuté des méthodes permettant d’harmoniser les données sur les facteurs confondants tels que les modes de vie, l’activité physique, les facteurs sociodémographiques, l’anthropométrie et les niveaux d’activité physique. Les données harmonisées sur l’apport alimentaire, les mesures cognitives et les facteurs de confusion seront ensuite utilisés pour déterminer l’association entre l’alimentation et la santé cognitive grâce à une méta-analyse des données des participants individuels.

Conclusions

Pour résumer, l’étude fournit une méthode pour harmoniser les données de nombreuses études hétérogènes afin que la conception de l’étude puisse déduire l’association entre les habitudes alimentaires et la santé cognitive. L’application de cette méthode et les résultats aideront à formuler des recommandations diététiques pour améliorer la santé cognitive et prévenir le déclin cognitif.

2024-03-25 07:01:00
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