“Des hauts responsables en Biélorussie ont organisé une coercition délibérée pour faire atterrir le vol Ryanair 4978 sous le faux prétexte d’une alerte à la bombe”, indique le communiqué.
Les résultats de l’enquête ont été annoncés au Conseil de sécurité de l’ONU par le président du Conseil de l’OACI, Salvatore Sciacchitano.
Il s’est avéré, en particulier, que les pilotes de l’avion volant d’Athènes à Vilnius, après être entrés dans l’espace aérien de la Biélorussie, “ont été informés par le répartiteur du centre de contrôle de la zone de Minsk que la bombe posée à bord de l’avion exploserait au-dessus de Vilnius », mais ce centre « n’a fait aucune tentative » pour se conformer à la demande des pilotes « de contacter leur centre d’opérations pour convenir d’une décision ».
“Selon les autorités du Bélarus, le premier e-mail de terroristes avec une alerte à la bombe a été reçu à 9h25 heure locale, le second à 9h56. Dans le même temps, les informations reçues du fournisseur de services de messagerie électronique montrent qu’un seul a été envoyé à l’aéroport de Minsk un e-mail menaçant, et cela s’est produit à 9h56, c’est-à-dire 26 minutes après que le contrôleur a donné aux pilotes des informations sur la bombe”, a expliqué l’OACI.
Sur la base des données reçues, Sciacchitano a conclu que “les actions des autorités biélorusses équivalent à l’utilisation de l’aviation civile à des fins incompatibles avec les objectifs de la Convention de Chicago” (la convention qui a établi les principes de base de l’aviation internationale).
23 mai 2021 atterrissage d’urgence prétendument en raison d’un rapport de bombardement effectué par un avion de Ryanair volant d’Athènes à Vilnius. Une inspection a été effectuée à l’aéroport de Minsk, aucun engin explosif n’a été trouvé. La commission d’enquête du Bélarus a annoncé l’ouverture d’une affaire pénale dans le cadre d’une fausse exploitation minière.
Lors du nouveau contrôle des passagers l’un des fondateurs a été arrêté Canal de télégramme NEXTA Protasevich. Sauf Protasevich, à Vilnius sa petite amie Sofia Sapega n’est pas revenueet selon les médias, quatre autres personnes.
Telegram-channel “Pool of the First”, qui informe sur les activités d’Alexandre Loukachenko, qui se considère comme le président de la Biélorussie, signaléque, pour le compte de Loukachenko, un avion de chasse a été levé dans le ciel et qu’il escortera un avion de ligne “jusqu’à la frontière avec la Lituanie”. “Faites demi-tour et prenez” la planche, qui se trouvait déjà près de la frontière, a donné l’ordre à Loukachenko, prétendument à la demande de l’équipage, clarifie “Piscine du Premier”.
Gabrielius Landsbergis, ministre lituanien des Affaires étrangères a écrit sur Twitter qu’il y avait 171 passagers de 18 pays à bord.
Une explication de l’atterrissage d’un vol à Minsk, la libération de tous les passagers ou une enquête sur l’incident ont été exigées dans un certain nombre de pays, notamment en Lituanie, Pologne, L’Autriche et Allemagne.
L’avion se tenait à l’aéroport de Minsk plus de six heures.
Le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, a déclaréque l’atterrissage forcé à Minsk est “un détournement et un piratage parrainés par l’État”.
En relation avec l’incident, un certain nombre de pays sanctions imposées contre la Biélorussie, et restrictions sur les communications aériennes avec lui. Le Cabinet des ministres de l’Ukraine à partir du 26 mai a décidé d’arrêter les communications aériennes avec la Biélorussie, et à partir du 29 mai avion biélorusse interdit utiliser l’espace aérien de l’Ukraine.