23/10/2022
Loi. à 09h11
CEST
La gazelle Mhorr est récupérée en captivité par un programme international
L’élevage en captivité peut sauver et sauve certains les espèces menacées. Une démonstration en est la naissance, ces jours-ci, d’un spécimen de Gazelle Mhorr dans le parc Bioparc de Valencia. Il y a actuellement moins de 200 exemplaires de cet animal sur la planète.
Malheureusement, les mauvaises nouvelles accompagnent généralement les problèmes liés à la nature. Mais il y a de temps en temps de bonnes nouvelles dans ce domaine qui montrent ce que l’être humain est aussi capable de faire pour protéger la biodiversité de notre planète. L’un des meilleurs exemples en ce sens est représenté par le Gazelle Mhorr (Nanger droite mhorr), espèce dont un beau mâle vient de naître au Bioparc Valencia.
Cette espèce, aussi appelée gazelle Dama, c’est la plus grande et l’une des plus belles de celles qui existent. Actuellement est répertorié comme «en danger critique d’extinction» sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) avec un nombre compris entre 100 et 200 spécimens au total. En fait, il a disparu de son habitat naturel.
L’Espagnol José Antonio Valverde a été l’un des responsables de sa disparition totale et aujourd’hui, grâce aux efforts des professionnels et des institutions, cette espèce Il est en cours de récupération dans le cadre du Programme international pour la conservation des espèces menacées (EEP), auquel Bioparc Valencia participe avec grand succès.
Le nouveau-né de la gazelle de Mhorr est né pendant la nuit de la ‘pleine lune du chasseur’, il est totalement intégré au groupe et peut être aperçu dans l’enclos extérieur de ce parc qui recrée la savane.
Plan de réintroduction en Afrique
Cette nouvelle vie est le résultat d’une reproduction contrôlée et coordonnée au niveau international et constitue un raison d’espérer pour cette espèce “sauvée” de l’extinction grâce à cette stratégie. Seuls quelques centres spécialisés en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique du Sud abritent cette espèce de gazelle, dans le but d’atteindre un nombre suffisant et génétiquement viable pour garantir sa survie.
Bien que dans son habitat naturel la situation continue d’être très grave, avec une tendance à la baisse, l’avenir réside dans renforcer le plan de réintroduction dans différents projets en Afrique du Nord, indiquent les responsables de Bioparc.
Le groupe de ces gazelles existant dans le parc valencien susmentionné est composé d’un couple reproducteur, de deux femelles ‘valenciennes’ et de ce dernier mâle. Les gazelles nées depuis 2015 ont été déplacées, sous le contrôle strict du programme international, dans différents parcs pour former de nouveaux groupes et poursuivre le rétablissement de cette espèce emblématique.
« La gazelle de Mhorr est un exemple clair de la vision globale de la conservation, où il est indispensable de travailler in situ et ex situ. Et il est encore plus important d’éduquer, de sensibiliser et de diffuser, de se ‘reconnecter’ avec la nature, de comprendre la valeur de l’environnement et de comprendre le pouvoir des gens de changer et que l’équilibre du fragile équilibre de la biodiversité bascule vers la vie “, Bioparc rapporte dans un communiqué.
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