Au fil des ans, les rats surdimensionnés qui peuplent le métro et les égouts de New York ont été vus transportant tout, des tranches de pizza aux cosmétiques pour femmes.
Mais une nouvelle étude révèle qu’ils peuvent aussi transporter quelque chose de bien plus substantiel : le coronavirus et ses variantes. Dans un rapport publié dans l’édition de jeudi de la revue médicale mBio, les chercheurs disent avoir déterminé que les rats de New York sont capables de porter trois variantes de COVID. Alors que les Centers for Disease Control and Prevention ont affirmé que la transmission de l’animal à l’homme est très peu probable, l’auteur principal de l’étude dit qu’il n’est pas si sûr que ce soit vrai. Le Dr Henry Wan dit que des recherches supplémentaires sont nécessaires “pour déterminer si le virus circule chez les animaux et évolue vers de nouvelles souches qui pourraient présenter un risque pour l’homme”.
Pour l’étude, Wan et ses associés ont attrapé 79 rats à Manhattan et à Brooklyn “dans et autour des emplacements entourant les systèmes d’assainissement”, dit-il. Parmi eux, 13 ont été testés positifs pour COVID-19 – mais pas tous de la variante, selon l’étude. Bien que Wan et ses associés ne décomposent pas les chiffres exacts, ils disent que les rats ont été infectés par les sous-variantes Alpha, Delta et Omicron du coronavirus.
“Globalement, notre travail dans cet espace montre que les animaux peuvent jouer un rôle dans les pandémies qui affectent les humains”, lit-on dans l’étude. “Et il est important que nous continuions à accroître notre compréhension afin de pouvoir protéger à la fois la santé humaine et animale.”
